EMBRUNMAN 2011
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Re: EMBRUNMAN 2011
Il fait nuit mais ce n'est pas terminé...
713è : Chris en 16h04
733è : Oliv D en 16h16
779è : Tonio en 16h45
Juju a abandonné au km 10 de la course à pied (chapeau d'être arrivé là déjà !), les 2 autres sont-ils encore en course ?
713è : Chris en 16h04
733è : Oliv D en 16h16
779è : Tonio en 16h45
Juju a abandonné au km 10 de la course à pied (chapeau d'être arrivé là déjà !), les 2 autres sont-ils encore en course ?
hugues- Nombre de messages : 300
Age : 49
Localisation : Metz-Tessy
Date d'inscription : 30/04/2010
Re: EMBRUNMAN 2011
Mais où sont donc Thomas et Olivier ? J'ai cru voir Gael Morand dans les participants également.
Phil- Nombre de messages : 1588
Age : 61
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 19/11/2006
Re: EMBRUNMAN 2011
BRAVO!!!! Vous l'avez fait!!! Respect...
Charles A- Nombre de messages : 313
Localisation : Annecy le vieux
Date d'inscription : 26/11/2008
Re: EMBRUNMAN 2011
Oui Gael était bien là.
Un petit compte rendu quand j'aurai un peu mieux récupéré...
Je crois qu'on a tous beaucoup souffert sur le marathon.
Mais quelle course!
Un petit compte rendu quand j'aurai un peu mieux récupéré...
Je crois qu'on a tous beaucoup souffert sur le marathon.
Mais quelle course!
Merlin- Nombre de messages : 237
Localisation : Annecy Le Vieux
Date d'inscription : 02/09/2009
Re: EMBRUNMAN 2011
Franchement les gars chapeau bas !!!!!
Sacha- Nombre de messages : 105
Age : 50
Date d'inscription : 16/11/2006
Re: EMBRUNMAN 2011
Bravo à tous d'avoir beaucoup donné lors de cette longue journée de sport !!!
On attend les comptes rendus lorsque vous serez de nouveau capables de taper sur un clavier.
A+
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Nico DD- Admin
- Nombre de messages : 806
Age : 54
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 26/11/2007
Re: EMBRUNMAN 2011
une histoire! une histoire! une histoire!
luc- Nombre de messages : 201
Age : 51
Localisation : annecy
Date d'inscription : 07/10/2007
Re: EMBRUNMAN 2011
Voici mon CR de cette journée de galère:
Après mon abandon d'il y a 2 ans, je me suis retrouvé de nouveau au départ avec de gros doutes et un seul objectif: finir.
3 semaines sans vélo en juillet pour cause de vacances, les dernières grosses sorties d'entraînement difficilement bouclées, je ne suis pas en confiance et décide donc de partir tranquillement.
La nuit a été pluvieuse et le ciel a l'air relativement nuageux, à priori ça me va pas mal sachant que je supporte difficilement la chaleur.
La natation se passe sans encombre à part que mes lunettes se remplissent régulièrement d'eau. Je profite du lever de soleil sur le plan d'eau...
Je sors en 1h17, dans mes temps habituels, jusque là tout va bien. Au parc, je retrouve Tonio qui se change juste à côté et qui repart peu avant moi, c'est parti pour une longue journée de chassé croisé entre nous.
La première bosse du parcours vélo est passée sans forcer conformément à ce que j'ai décidé au départ. Je rattrape Tonio dans la montée, puis il revient sur la succession de faux plats qui suit et me distance dans la descente sur le lac de Serre-Ponçon. Je passe une ambulance qui s'occupe d'un cycliste qui a dû rater un virage et qui a l'air en mauvais état, ça calme... (déjà que je ne suis pas un grand descendeur)
Il fait toujours frais, j'essaye de boire régulièrement et d'avaler un gel ou une barre toutes les heures.
Un peu avant la fin de la première boucle et le passage à Embrun, je passe de nouveau Tonio à la faveur d'une pause pipi. Je vais bien, jusque là je n'ai pas du tout forcé. A Guillestre, sur les contreforts de l'Izoard, je rattrape Julien. Au loin, on voit de gros nuages gris sur les sommets. J'espère ne pas me taper un orage là haut comme en 2008. Pour le moment, c'est une alternance entre nuages et soleil. Après les gorges du Guil, c'est la montée vers le col. Arvieux... Brunissard... la portion difficile arrive avec des passages à plus de 10%. Je ne suis pas super à l'aise, mais pas non plus dans le dur. J'arrive au sommet pas trop mal sauf que j'ai l'estomac bloqué et qu'il m'est impossible de manger. Le temps est très nuageux et frais, mais pas de pluie, tant mieux... Je récupère mon ravito et file dans la descente, un peu inquiet, en espérant que j'arriverai à avaler quelque chose après avoir un peu récupéré. En bas, à Briançon, ça ne va toujours pas mieux. Les nuages ont disparu et il commence à faire bien chaud. Je récupère un bidon d'eau et m'asperge toutes les 5mn. Ma boisson énergétique ne passe plus non plus, alors je change pour un mélange 1/3 coca, 2/3 eau. Que du sucre rapide, c'est pas terrible, mais au moins c'est un peu frais. Je me force à manger un gel salé: beurk... La fin du parcours s'annonce difficile.
Tonio en profite pour me rattraper ainsi que quelques autres que j'ai doublés dans l'Izoard. Il me dit qu'il a fait la descente à bloc, moi, un peu trop cool visiblement. Puis il disparait peu avant la célèbre côte de Pallon (2km à 12 ou 13%) lorsque je m'arrête pour satisfaire un besoin naturel. Dans la montée, je repasse une partie de ceux qui m'ont doublés juste avant (vive le 34x29!), mais je sens que je suis sur la réserve. Je prends des petites portions de gel régulièrement, mais ça ne passe toujours pas bien.
Retour sur Embrun à petite vitesse. Reste la côte de Chalvet (5km en montée progressive)... J'attaque tranquillement, mais à 2km du sommet, je suis scotché. On m'annonce le sommet à 800 mètres et j'ai envie d'y croire, mais je connais trop le parcours... Je jette un coup d'oeil à mon dérailleur avant pour vérifier à tout hasard que je ne suis pas resté sur le gros plateau, mais non, pas de chance!
Le soleil tape et j'ai super chaud, malgrès l'eau que je me déverse continuellement sur la tête et la nuque, malgrès les spectateurs qui m'arrosent au passage... J'atteins le sommet épuisé. Je pose le vélo et m'assieds à l'ombre pour tenter de me refaire une petite santé avant la descente vers l'arrivée et le marathon. Je sais que la route est pourrie, pleine de trous et de gravillons. Inutile de penser se ravitailler à ce moment là. Je repars un peu requinqué après 5mn de repos et content d'en finir bientôt avec cette partie vélo.
J'arrive enfin après 8h39 sur le vélo. 10h se sont écoulées depuis le départ... C'est dans mes temps habituels, reste à voir si j'arrive à courir un peu...
Ce n'est pas la canicule, mais il fait chaud, je ne le sens pas très bien, ce marathon.
Je pars en trottinant et en marchant dès que ça monte. Au bout de 5km, je passe Tonio qui marche. Je gère comme je peux, mais je surchauffe. Je monte la 1ère moitié de la côte d'Embrun en marchant puis la 2ème (le centre ville) en courant. Il y a une telle ambiance que c'est un peu difficile de marcher sur ce passage... Je me sens de plus en plus mal, avec envie de vomir. La route descend, mais je ne peux plus que marcher doucement. Tonio en profite pour me doubler. km12, je suis trop mal, je ne peux même plus marcher. Je jette un coup d'oeil aux alentours: pas grand monde en vue. Je bifurque dans un champ et m'allonge à l'ombre d'une haie. Je jette un coup d'oeil sur ma montre: 1h40 que je "cours" et donc seulement 12km... Je comate tranquillement quand je suis brusquement réveillé par un agriculteur qui vient me demander si ça va. Heuh... oui, un peu mieux. Oups, ça fait un gros quart d'heure que je suis là alors que je voulais faire une pause de 5mn... Bon, ça m'a fait du bien quand même. J'avale 1/4 de gel et 2 gorgées d'eau et je repars en marchant.
km14, arrivé à Baratier, je peux me remettre à courir. Je me sens même pas mal et pendant 6 ou 7km j'avance bien (tout est relatif)... Avant de me prendre un nouveau coup de barre juste avant la fin du 1er tour. J'ai de nouveau envie de vomir et je me dis que ça ne va pas le faire avec tout le public qu'il y a dans cette partie du parcours. Nouvelle pause de 5mn derrière une voiture le temps de me sentir capable de faire illusion pour les 2 prochains km, histoire aussi de ne pas me faire embarquer par les secours. 3h pour boucler le 1er semi, c'est pas aujourd'hui que je battrai mon record!
J'attaque le 2ème semi quand j'ai la surprise de croiser Tonio qui finit le sien. Je le croyais bien devant, mais bon, je n'ai pas toujours été très conscient alors... Je ne suis toujours pas bien, je marche, je marche... Le soleil commence à baisser sur l'horizon et j'espère que ça va aller mieux.
Tonio finit par me rattraper, il marche plus vite que moi qui me traîne à la vitesse d'un escargot asthmatique! On monte la 1ère partie de la côte d'Embrun ensemble en marchant et arrivé au pied du centre ville, je lui annonce que je vais tenter de me faire le dernier bout en courant. Il me répond: "A tout à l'heure dans la descente!". Piqué au vif, je décide qu'il ne me reverra plus! (merci Tonio)
D'ailleurs, le soleil est entrain de se coucher et je commence à aller mieux. Je me fais d'une traite les 10km suivants en courant pratiquement tout le long. Il fait nuit maintenant et j'ai presque plaisir à courir enfin correctement. Je me fixe pour objectif de rentrer sous les 16h... A 3km de l'arrivée, sur la digue du plan d'eau, j'essuie un dernier coup de bambou. Il me reste 18mn, il ne faudrait plus trop s'écouter maintenant... A 2km de l'arrivée, je suis à l'agonie, je lâche l'objectif des 16h... Je m'accorde 1km de marche pour pouvoir réussir à courir le dernier km.
km41 et 15h58 que le départ a été donné, je jette mes dernières forces dans la bagarre. Enfin la dernière ligne droite et je passe l'arrivée avec mes enfants en 16h04.
Je ne tiens plus debout et on m'amène sur un brancard sous la tente médicale pour une perfusion. Content d'avoir fini, avec un temps très médiocre, mais finisher quand même pour la 9ème fois.
Je ne sais toujours pas m'alimenter correctement par temps chaud. Je crois que j'ai tout essayé, mais je ne supporte vraiment pas. Dommage que ce soit si compliqué d'aller faire le Norseman...!
Merci à tous ceux qui m'ont encouragé le long du parcours, ça fait vraiment du bien.
Après mon abandon d'il y a 2 ans, je me suis retrouvé de nouveau au départ avec de gros doutes et un seul objectif: finir.
3 semaines sans vélo en juillet pour cause de vacances, les dernières grosses sorties d'entraînement difficilement bouclées, je ne suis pas en confiance et décide donc de partir tranquillement.
La nuit a été pluvieuse et le ciel a l'air relativement nuageux, à priori ça me va pas mal sachant que je supporte difficilement la chaleur.
La natation se passe sans encombre à part que mes lunettes se remplissent régulièrement d'eau. Je profite du lever de soleil sur le plan d'eau...
Je sors en 1h17, dans mes temps habituels, jusque là tout va bien. Au parc, je retrouve Tonio qui se change juste à côté et qui repart peu avant moi, c'est parti pour une longue journée de chassé croisé entre nous.
La première bosse du parcours vélo est passée sans forcer conformément à ce que j'ai décidé au départ. Je rattrape Tonio dans la montée, puis il revient sur la succession de faux plats qui suit et me distance dans la descente sur le lac de Serre-Ponçon. Je passe une ambulance qui s'occupe d'un cycliste qui a dû rater un virage et qui a l'air en mauvais état, ça calme... (déjà que je ne suis pas un grand descendeur)
Il fait toujours frais, j'essaye de boire régulièrement et d'avaler un gel ou une barre toutes les heures.
Un peu avant la fin de la première boucle et le passage à Embrun, je passe de nouveau Tonio à la faveur d'une pause pipi. Je vais bien, jusque là je n'ai pas du tout forcé. A Guillestre, sur les contreforts de l'Izoard, je rattrape Julien. Au loin, on voit de gros nuages gris sur les sommets. J'espère ne pas me taper un orage là haut comme en 2008. Pour le moment, c'est une alternance entre nuages et soleil. Après les gorges du Guil, c'est la montée vers le col. Arvieux... Brunissard... la portion difficile arrive avec des passages à plus de 10%. Je ne suis pas super à l'aise, mais pas non plus dans le dur. J'arrive au sommet pas trop mal sauf que j'ai l'estomac bloqué et qu'il m'est impossible de manger. Le temps est très nuageux et frais, mais pas de pluie, tant mieux... Je récupère mon ravito et file dans la descente, un peu inquiet, en espérant que j'arriverai à avaler quelque chose après avoir un peu récupéré. En bas, à Briançon, ça ne va toujours pas mieux. Les nuages ont disparu et il commence à faire bien chaud. Je récupère un bidon d'eau et m'asperge toutes les 5mn. Ma boisson énergétique ne passe plus non plus, alors je change pour un mélange 1/3 coca, 2/3 eau. Que du sucre rapide, c'est pas terrible, mais au moins c'est un peu frais. Je me force à manger un gel salé: beurk... La fin du parcours s'annonce difficile.
Tonio en profite pour me rattraper ainsi que quelques autres que j'ai doublés dans l'Izoard. Il me dit qu'il a fait la descente à bloc, moi, un peu trop cool visiblement. Puis il disparait peu avant la célèbre côte de Pallon (2km à 12 ou 13%) lorsque je m'arrête pour satisfaire un besoin naturel. Dans la montée, je repasse une partie de ceux qui m'ont doublés juste avant (vive le 34x29!), mais je sens que je suis sur la réserve. Je prends des petites portions de gel régulièrement, mais ça ne passe toujours pas bien.
Retour sur Embrun à petite vitesse. Reste la côte de Chalvet (5km en montée progressive)... J'attaque tranquillement, mais à 2km du sommet, je suis scotché. On m'annonce le sommet à 800 mètres et j'ai envie d'y croire, mais je connais trop le parcours... Je jette un coup d'oeil à mon dérailleur avant pour vérifier à tout hasard que je ne suis pas resté sur le gros plateau, mais non, pas de chance!
Le soleil tape et j'ai super chaud, malgrès l'eau que je me déverse continuellement sur la tête et la nuque, malgrès les spectateurs qui m'arrosent au passage... J'atteins le sommet épuisé. Je pose le vélo et m'assieds à l'ombre pour tenter de me refaire une petite santé avant la descente vers l'arrivée et le marathon. Je sais que la route est pourrie, pleine de trous et de gravillons. Inutile de penser se ravitailler à ce moment là. Je repars un peu requinqué après 5mn de repos et content d'en finir bientôt avec cette partie vélo.
J'arrive enfin après 8h39 sur le vélo. 10h se sont écoulées depuis le départ... C'est dans mes temps habituels, reste à voir si j'arrive à courir un peu...
Ce n'est pas la canicule, mais il fait chaud, je ne le sens pas très bien, ce marathon.
Je pars en trottinant et en marchant dès que ça monte. Au bout de 5km, je passe Tonio qui marche. Je gère comme je peux, mais je surchauffe. Je monte la 1ère moitié de la côte d'Embrun en marchant puis la 2ème (le centre ville) en courant. Il y a une telle ambiance que c'est un peu difficile de marcher sur ce passage... Je me sens de plus en plus mal, avec envie de vomir. La route descend, mais je ne peux plus que marcher doucement. Tonio en profite pour me doubler. km12, je suis trop mal, je ne peux même plus marcher. Je jette un coup d'oeil aux alentours: pas grand monde en vue. Je bifurque dans un champ et m'allonge à l'ombre d'une haie. Je jette un coup d'oeil sur ma montre: 1h40 que je "cours" et donc seulement 12km... Je comate tranquillement quand je suis brusquement réveillé par un agriculteur qui vient me demander si ça va. Heuh... oui, un peu mieux. Oups, ça fait un gros quart d'heure que je suis là alors que je voulais faire une pause de 5mn... Bon, ça m'a fait du bien quand même. J'avale 1/4 de gel et 2 gorgées d'eau et je repars en marchant.
km14, arrivé à Baratier, je peux me remettre à courir. Je me sens même pas mal et pendant 6 ou 7km j'avance bien (tout est relatif)... Avant de me prendre un nouveau coup de barre juste avant la fin du 1er tour. J'ai de nouveau envie de vomir et je me dis que ça ne va pas le faire avec tout le public qu'il y a dans cette partie du parcours. Nouvelle pause de 5mn derrière une voiture le temps de me sentir capable de faire illusion pour les 2 prochains km, histoire aussi de ne pas me faire embarquer par les secours. 3h pour boucler le 1er semi, c'est pas aujourd'hui que je battrai mon record!
J'attaque le 2ème semi quand j'ai la surprise de croiser Tonio qui finit le sien. Je le croyais bien devant, mais bon, je n'ai pas toujours été très conscient alors... Je ne suis toujours pas bien, je marche, je marche... Le soleil commence à baisser sur l'horizon et j'espère que ça va aller mieux.
Tonio finit par me rattraper, il marche plus vite que moi qui me traîne à la vitesse d'un escargot asthmatique! On monte la 1ère partie de la côte d'Embrun ensemble en marchant et arrivé au pied du centre ville, je lui annonce que je vais tenter de me faire le dernier bout en courant. Il me répond: "A tout à l'heure dans la descente!". Piqué au vif, je décide qu'il ne me reverra plus! (merci Tonio)
D'ailleurs, le soleil est entrain de se coucher et je commence à aller mieux. Je me fais d'une traite les 10km suivants en courant pratiquement tout le long. Il fait nuit maintenant et j'ai presque plaisir à courir enfin correctement. Je me fixe pour objectif de rentrer sous les 16h... A 3km de l'arrivée, sur la digue du plan d'eau, j'essuie un dernier coup de bambou. Il me reste 18mn, il ne faudrait plus trop s'écouter maintenant... A 2km de l'arrivée, je suis à l'agonie, je lâche l'objectif des 16h... Je m'accorde 1km de marche pour pouvoir réussir à courir le dernier km.
km41 et 15h58 que le départ a été donné, je jette mes dernières forces dans la bagarre. Enfin la dernière ligne droite et je passe l'arrivée avec mes enfants en 16h04.
Je ne tiens plus debout et on m'amène sur un brancard sous la tente médicale pour une perfusion. Content d'avoir fini, avec un temps très médiocre, mais finisher quand même pour la 9ème fois.
Je ne sais toujours pas m'alimenter correctement par temps chaud. Je crois que j'ai tout essayé, mais je ne supporte vraiment pas. Dommage que ce soit si compliqué d'aller faire le Norseman...!
Merci à tous ceux qui m'ont encouragé le long du parcours, ça fait vraiment du bien.
chris- Nombre de messages : 286
Age : 55
Localisation : Sevrier
Date d'inscription : 28/07/2007
Re: EMBRUNMAN 2011
Bravo Chris, félicitations,
encore, encore...
encore, encore...
luc- Nombre de messages : 201
Age : 51
Localisation : annecy
Date d'inscription : 07/10/2007
Re: EMBRUNMAN 2011
Bravo Chris. Tu dois avoir mal au crâne avec tous les coups de bambou que tu t'es pris
Phil- Nombre de messages : 1588
Age : 61
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 19/11/2006
Re: EMBRUNMAN 2011
L'embrunman, un mythe, une épreuve hors normes.
C'est dans l'inconnu d'un premier IM que je me présente sur la ligne en ce lundi 15 août. Je suis globalement satisfait de ma préparation, mais je me demande encore quelques secondes avant le départ si le pari de finir cette course pour une 2e année de triathlon n'est pas trop ambitieux.
Comme Chris, je redoute les fortes chaleurs que je n'ai jamais réussi à gérer. Mais il faudra bien faire avec.
Le départ est enfin donné à 6h, et dès les premiers mètres dans cette pénombre c'est la foire d'empoigne dans l'eau. Presque pire qu'un CD. On m'avait pourtant dit que sur le très long, ça partait plus tranquille... on m'aurait menti? Heureusement après le rétrécissement de la première bouée il est enfin possible de "poser" sa nage. Fini le 2 temps, place à une alternance de 3/4/5 temps en attendant que ça passe. Comme d'habitude, je prends davantage la natation comme un échauffement. Et ne bats des pieds que lorsqu'un autre triahtlète vient m'embêter, histoire de lui montrer que je suis là. De toute façon, sur cette partie, je ne suis pas à 5 minutes près.
C'est déjà la fin du premier tour, le jour commence à se lever. J'en profite pour jeter un oeil sur la foule et me dis qu'on a vraiment de la chance d'être là. Puis reprend la longue diagonale vers les bouées du fond, et enfin le retour vers le plan d'eau.
Objectivement, ce parcours ne fait pas 3800m. Plus proche des 3600 si je m'en réfère à la reco effectuée quelques semaines auparavant.
A la sortie de l'eau, je suis surpris de retrouver Sylvain et me dis que je n'ai pas dû trop mal nager finalement. L'an passé, à la même époque, j'aurais visé 1h30. L'entrainement a payé puisque finalement ce sera 1h07.
A T1 je retrouve Fred et Julien qui s'apprête à partir. Déjà en trifonction, je les vois filer rapideement avec Sylvain. Olivier arrive quelques minutes plus tard. J'avais pris de mon côté l'option de prendre le temps de me sécher et de m'habiller entièrement en tenue de cycliste et donc de nager en maillot de bain.
C'est parti pour le vélo. Et je suis d'emblée surpris par le rythme assez élevé. Je rattrape Julien au milieu de la monté des Puy. J'avais établi un tableau de marche entre 7h50 et 8h, ce qui impliquait un passage à Saint Apollinaire autour de 57 minutes. Finalement, je passe en 53, beaucoup trop rapide. Mais je n'ai pas la sensation d'être en sur régime. Je laisse un peu filer dans la descente vers Savines, et le retour sur Embrun, une partie qui ne me convient pas vraiment puisqu'il faut y emmener du braquet et que j'avais laissé le prolongateur à la maison. J'avais testé avant et mis à part la vallée du Guil, il ne me servait à rien.
Comme attendu, grosse foule au rond point des Orres et la montée vers Barratier. Cette fois, l'échauffement est vraiment terminé. Place aux choses sérieuses avec les montagnes russes jusqu'à Saint Clément. Je ferai un long bout de chemin avec un triathlète de Liévin, qui apparait euphorique mais que je tente de raisonner. Il n'avait pas fait de reco -Liévin ce n'est pas les Alpes- et manifestement sous estimait l'après Izoard. Et lui ai répété que Pallon au 140e, c'était juste la mi-course(ce qui constitue d'ailleurs un bon indicateur sur l'analyse post course des temps de passage) et qu'il ne fallait surtout pas forcer d'ici là. il file pourtant dès les contreforts de Guillestre. J'espère pour lui que je ne le reverrai pas.
A Guillestre, les encouragements familiaux ainsi que ceux de Marine et Julien me font le plus grand bien. Pour l'instant, tout se passe comme prévu, même si je redoute ce passage dans la vallée du Guil qui m'avait vraiment marqué à la reco. Je la fais donc en facteur et n'attends qu'une chose, le carrefour d'Arvieux qui annonce le véritable début de l'Izoard. Fred, que je pensais loin devant, me reprend à brunissard (tu t''étais arrêté quelque part?) et je le suis à quelques dizaines de mètres. Nous croisons Thomas peu avant la Casse déserte, un peu inquiets car il n'avait pas l'air en super forme avec des gros symptomes de déshydratation.
Je redouble Fred quelques hectomètres plus haut, m'attendant à le voir revenir dans la descente. Ce ne sera pas le cas. Je reprends également mon camarade de Liévin, qui a l'air d'essuyer une petite défaillance. Un petit mot d'encouragement, et je file. Le sommet de l'izoard est atteint en 4h21, avec une grosse dizaine de minutes d'avance sur mes prévisions. Je prends le temps de me couvrir et de récupérer bidons et sandwichs salés. Je les mange dans le début de la descente (partie la plus technique) faite tranquillement, mais ça passe difficilement. Même si j'ai eu l'impression de beaucoup m'hydrater, ça n'a pas dû être suffisant. Je le paierai plus tard.
La suite de la descente est avalée un peu plus énergiquement, on peut vraiment s'y lacher si on la connait bien, surtout sans voitures en face.
Arrive Briançon, puis les Vigneaux monté tranquillement. Je reprends de plus en plus de monde dans les montées, c'est bon signe. Quelques kilomètres avant Pallon, je rattrape même Céline Valtat qui m'avait déposé à Cublize et gagné la course féminine. On échange un peu, avant qu'un jeune arbitre (il était majeur lui?) me prenne la tête pour respecter les 3m en latéral. Faut vraiment qu'ils arrêtent de faire du zêle, on avait un bon mètre d'écart et il n'y avait aucune aspiration. Et franchement, on devait être entre la 250 et la 300e place à ce moment là, quel intérêt?
Puis arrive Pallon, et je dégaine mon développement de secours spécial Embrun, le 30*27. Du coup Pallon ne se passe pas trop mal, et je continue de remonter des concurrents. Je fais tout de même attention car je ressens les premiers signes de crampes au niveau des abducteurs. Cette fois, c'est sûr, je suis déshydraté, et je manque de sel. Et la soleil commence à sérieusement taper. J'alterne eau et coca en buvant une gorgée toutes les 5 minutes environ.
A Saint Clément, on reprend les montagnes russesen sens inverse. Il parait que ça passe partout sur le grand plateau... moi je me contente du 39. Beaucoup de concurrents sont "arrêtés", on commence à reprendre les "morts". Saint André d'Embrun, et Chalvet. Là, c'est pareil, je préfère mouliner. J'y recroise Marine et Julien et j'aperçois Sylvain au loin. Je continue à bien tourner les jambes, mais je sens que je suis au bord des crampes. Bref, je gère comme je peux. Je rattrape finalement Sylvain, on échange quelques mots.
Enfin c'est la bascule, et le début de la descente. Je l'avais refait en voiture la veille pour bien me remémorer les endroits pièges. Puis c'est l'arrivée au parc. 7h28 de vélo, je me rends compte que j'ai fait un "gros retour" mais me demande comment je vais bien pouvoir courir.
J'appelle les (charmantes) masseuses qui vont faire des miracles sur mes abducteurs et prends le temps de bien récupérer. Plus de 9 minutes pour T2, j'ai vu Sylvain partir, mais avec le recul, je suis sûr que cétait la bonne solution.
Je cherche à retrouver une foulée économique sur le premier tour du plan d'eau, et le rythme est finalement correct (autour de 5'20 au kilo). Je sais toutefois que ça ne va pas durer bien longtemps. Je reprends Sylvain dans le bas d'Embrun, il marche déjà. Je lui dis de s'accrocher. Je me force à courir pour remonter la ville, et prends le temps de m'arrêter en haut pour boire. Cet effort, je vais le payer cash quelques minutes plus tard. Quand je regarde la courbe du cardio, je me dis que c'était une belle connerie et que j'aurais mieux fait de marcher.
Je fais la descente tout doucement, pour ne pas trop tirer sur les mollets. J'ai ensuite un gros coup de moins bien sur le sentier puis la longue droite après le demi tour. J'ai maudit les organisateurs car je pense qu'il manquait vraiment un ravitaillement à cet endroit (demi tour). 5kms sur cette distance, et sous cette chaleur (pas insurmontable en elle-même mais le contraste était ultra violent avec le mois pourri que nous avons eu avant), c'était du grand n'importe quoi.
Je me refais un peu au ravitaillement avant Pont Neuf, et retrouve des sensations correctes jusqu'à Barratier, qui indique la "fin" du premier tour. La descente vers Embrun se fait une nouvelle fois très prudemment.
je souffre lors du second tour du plan d'eau, il fait chaud, je commence à perdre un peu de lucidité. Mais j'atteins enfin pour la première fois la ligne d'arrivée, après 2h06 de course à pied. Je me dis que c'est pas si mal finalement.
Début du second tour. Cette fois, je marche dans la première côte avant de redescendre sur le plan d'eau. Dans cette partie je croise Sylvain, Fred, Olivier A. et enfin Colas au ravito du bas d'Embrun. Il a l'air bien.
je remarche dans la remontée de la ville, et reprends Olivier D. qui est dans son premier tour. Je bascule enfin, après m'être longuement abreuvé au ravito du haut. Je ne saute par ailleurs aucun stand d'épongeage pour tenter de refroidir un peu le corps.
A ce moment là, je crois que le mental a pris le pas sur le corps. Je ne me sens plus lucide, tente péniblement de maintenir un 10 à l'heure avec pour unique objectif d'atteindre Barratier où là, normalement, c'est gagné. Je souffre, mais j'y parviens enfin. Je commence à me dire que ça va le faire. Je trouve encore la force d'être prudent dans les descentes, car je ressens régulièrement des poussées de crampes toutes proches. Dernier tour du lac, au radar. Je marche dans la mini montée après la longue ligne droite du plan d'eau. Recours jusqu'a la dernière descente, que je fais en marchant. Cramper maintenant? Impossible!
J'essaie de savourer, puis c'est enfin la dernière ligne droite. Ca y est, je vais être Embrun man. 13h08mn04s. Et 2h11 pour le deuxième tour.
Dans mes rêves les plus fous, je visais un tout petit moins de 14h. L'objectif est donc plus qu'atteint.
Sitôt la ligne franchie, je titube un peu. Récupère sur une chaise, puis pars me changer avant d'aller me faire masser. Ca fait plus d'une heure que je suis arrivé. Je ne peux tjs rien avaler. La longue attente pour sortir le vélo du parc aura fini de m'achever. Autour de moi, ça tombe comme des mouches. Je trouve la force de signer la feuille d'émargement, de confier mes affaires à mes parents, puis je demande finalement à appeler un pompier. Là, c'est clair, je ne me sens vraiment pas bien.
8 de tension, on m'allonge au centre de secours. Je finis par vomir quelques dizaines de minutes. Comme Chris, j'ai eu le droit à la perfusion. Ca va un peu mieux, alors je demande à ce qu'on m'enlève la perf' et tente de me lever. je revomis... Et m'allonge à nouveau.
Je trouve finalement la force de me lever pour rejoindre la voiture afin de rentrer sur Annecy. Je passe sur le retour, très difficile (rassurez vous, je n'ai pas conduit). J'ai souffert, comme beaucoup, d'une déshydratation aigüe. Les pompiers étaient complètement débordés.
Comme Chris l'a dit précédemment, eau+coca, ça ne suffit pas... Et leur boisson énergétique... passons. Il y a beaucoup d'expérience à tirer de ce premier IM. En tout cas, c'est confirmé, c'est bien dans ce type d'épreuves que je prends le plus de plaisir. le CD, c'est vraiment trop court pour moi.
Merci encore pour les encouragements (marine, Julien, Marion...).
Et bravo à tout le monde.
Maintenant, récup'!
C'est dans l'inconnu d'un premier IM que je me présente sur la ligne en ce lundi 15 août. Je suis globalement satisfait de ma préparation, mais je me demande encore quelques secondes avant le départ si le pari de finir cette course pour une 2e année de triathlon n'est pas trop ambitieux.
Comme Chris, je redoute les fortes chaleurs que je n'ai jamais réussi à gérer. Mais il faudra bien faire avec.
Le départ est enfin donné à 6h, et dès les premiers mètres dans cette pénombre c'est la foire d'empoigne dans l'eau. Presque pire qu'un CD. On m'avait pourtant dit que sur le très long, ça partait plus tranquille... on m'aurait menti? Heureusement après le rétrécissement de la première bouée il est enfin possible de "poser" sa nage. Fini le 2 temps, place à une alternance de 3/4/5 temps en attendant que ça passe. Comme d'habitude, je prends davantage la natation comme un échauffement. Et ne bats des pieds que lorsqu'un autre triahtlète vient m'embêter, histoire de lui montrer que je suis là. De toute façon, sur cette partie, je ne suis pas à 5 minutes près.
C'est déjà la fin du premier tour, le jour commence à se lever. J'en profite pour jeter un oeil sur la foule et me dis qu'on a vraiment de la chance d'être là. Puis reprend la longue diagonale vers les bouées du fond, et enfin le retour vers le plan d'eau.
Objectivement, ce parcours ne fait pas 3800m. Plus proche des 3600 si je m'en réfère à la reco effectuée quelques semaines auparavant.
A la sortie de l'eau, je suis surpris de retrouver Sylvain et me dis que je n'ai pas dû trop mal nager finalement. L'an passé, à la même époque, j'aurais visé 1h30. L'entrainement a payé puisque finalement ce sera 1h07.
A T1 je retrouve Fred et Julien qui s'apprête à partir. Déjà en trifonction, je les vois filer rapideement avec Sylvain. Olivier arrive quelques minutes plus tard. J'avais pris de mon côté l'option de prendre le temps de me sécher et de m'habiller entièrement en tenue de cycliste et donc de nager en maillot de bain.
C'est parti pour le vélo. Et je suis d'emblée surpris par le rythme assez élevé. Je rattrape Julien au milieu de la monté des Puy. J'avais établi un tableau de marche entre 7h50 et 8h, ce qui impliquait un passage à Saint Apollinaire autour de 57 minutes. Finalement, je passe en 53, beaucoup trop rapide. Mais je n'ai pas la sensation d'être en sur régime. Je laisse un peu filer dans la descente vers Savines, et le retour sur Embrun, une partie qui ne me convient pas vraiment puisqu'il faut y emmener du braquet et que j'avais laissé le prolongateur à la maison. J'avais testé avant et mis à part la vallée du Guil, il ne me servait à rien.
Comme attendu, grosse foule au rond point des Orres et la montée vers Barratier. Cette fois, l'échauffement est vraiment terminé. Place aux choses sérieuses avec les montagnes russes jusqu'à Saint Clément. Je ferai un long bout de chemin avec un triathlète de Liévin, qui apparait euphorique mais que je tente de raisonner. Il n'avait pas fait de reco -Liévin ce n'est pas les Alpes- et manifestement sous estimait l'après Izoard. Et lui ai répété que Pallon au 140e, c'était juste la mi-course(ce qui constitue d'ailleurs un bon indicateur sur l'analyse post course des temps de passage) et qu'il ne fallait surtout pas forcer d'ici là. il file pourtant dès les contreforts de Guillestre. J'espère pour lui que je ne le reverrai pas.
A Guillestre, les encouragements familiaux ainsi que ceux de Marine et Julien me font le plus grand bien. Pour l'instant, tout se passe comme prévu, même si je redoute ce passage dans la vallée du Guil qui m'avait vraiment marqué à la reco. Je la fais donc en facteur et n'attends qu'une chose, le carrefour d'Arvieux qui annonce le véritable début de l'Izoard. Fred, que je pensais loin devant, me reprend à brunissard (tu t''étais arrêté quelque part?) et je le suis à quelques dizaines de mètres. Nous croisons Thomas peu avant la Casse déserte, un peu inquiets car il n'avait pas l'air en super forme avec des gros symptomes de déshydratation.
Je redouble Fred quelques hectomètres plus haut, m'attendant à le voir revenir dans la descente. Ce ne sera pas le cas. Je reprends également mon camarade de Liévin, qui a l'air d'essuyer une petite défaillance. Un petit mot d'encouragement, et je file. Le sommet de l'izoard est atteint en 4h21, avec une grosse dizaine de minutes d'avance sur mes prévisions. Je prends le temps de me couvrir et de récupérer bidons et sandwichs salés. Je les mange dans le début de la descente (partie la plus technique) faite tranquillement, mais ça passe difficilement. Même si j'ai eu l'impression de beaucoup m'hydrater, ça n'a pas dû être suffisant. Je le paierai plus tard.
La suite de la descente est avalée un peu plus énergiquement, on peut vraiment s'y lacher si on la connait bien, surtout sans voitures en face.
Arrive Briançon, puis les Vigneaux monté tranquillement. Je reprends de plus en plus de monde dans les montées, c'est bon signe. Quelques kilomètres avant Pallon, je rattrape même Céline Valtat qui m'avait déposé à Cublize et gagné la course féminine. On échange un peu, avant qu'un jeune arbitre (il était majeur lui?) me prenne la tête pour respecter les 3m en latéral. Faut vraiment qu'ils arrêtent de faire du zêle, on avait un bon mètre d'écart et il n'y avait aucune aspiration. Et franchement, on devait être entre la 250 et la 300e place à ce moment là, quel intérêt?
Puis arrive Pallon, et je dégaine mon développement de secours spécial Embrun, le 30*27. Du coup Pallon ne se passe pas trop mal, et je continue de remonter des concurrents. Je fais tout de même attention car je ressens les premiers signes de crampes au niveau des abducteurs. Cette fois, c'est sûr, je suis déshydraté, et je manque de sel. Et la soleil commence à sérieusement taper. J'alterne eau et coca en buvant une gorgée toutes les 5 minutes environ.
A Saint Clément, on reprend les montagnes russesen sens inverse. Il parait que ça passe partout sur le grand plateau... moi je me contente du 39. Beaucoup de concurrents sont "arrêtés", on commence à reprendre les "morts". Saint André d'Embrun, et Chalvet. Là, c'est pareil, je préfère mouliner. J'y recroise Marine et Julien et j'aperçois Sylvain au loin. Je continue à bien tourner les jambes, mais je sens que je suis au bord des crampes. Bref, je gère comme je peux. Je rattrape finalement Sylvain, on échange quelques mots.
Enfin c'est la bascule, et le début de la descente. Je l'avais refait en voiture la veille pour bien me remémorer les endroits pièges. Puis c'est l'arrivée au parc. 7h28 de vélo, je me rends compte que j'ai fait un "gros retour" mais me demande comment je vais bien pouvoir courir.
J'appelle les (charmantes) masseuses qui vont faire des miracles sur mes abducteurs et prends le temps de bien récupérer. Plus de 9 minutes pour T2, j'ai vu Sylvain partir, mais avec le recul, je suis sûr que cétait la bonne solution.
Je cherche à retrouver une foulée économique sur le premier tour du plan d'eau, et le rythme est finalement correct (autour de 5'20 au kilo). Je sais toutefois que ça ne va pas durer bien longtemps. Je reprends Sylvain dans le bas d'Embrun, il marche déjà. Je lui dis de s'accrocher. Je me force à courir pour remonter la ville, et prends le temps de m'arrêter en haut pour boire. Cet effort, je vais le payer cash quelques minutes plus tard. Quand je regarde la courbe du cardio, je me dis que c'était une belle connerie et que j'aurais mieux fait de marcher.
Je fais la descente tout doucement, pour ne pas trop tirer sur les mollets. J'ai ensuite un gros coup de moins bien sur le sentier puis la longue droite après le demi tour. J'ai maudit les organisateurs car je pense qu'il manquait vraiment un ravitaillement à cet endroit (demi tour). 5kms sur cette distance, et sous cette chaleur (pas insurmontable en elle-même mais le contraste était ultra violent avec le mois pourri que nous avons eu avant), c'était du grand n'importe quoi.
Je me refais un peu au ravitaillement avant Pont Neuf, et retrouve des sensations correctes jusqu'à Barratier, qui indique la "fin" du premier tour. La descente vers Embrun se fait une nouvelle fois très prudemment.
je souffre lors du second tour du plan d'eau, il fait chaud, je commence à perdre un peu de lucidité. Mais j'atteins enfin pour la première fois la ligne d'arrivée, après 2h06 de course à pied. Je me dis que c'est pas si mal finalement.
Début du second tour. Cette fois, je marche dans la première côte avant de redescendre sur le plan d'eau. Dans cette partie je croise Sylvain, Fred, Olivier A. et enfin Colas au ravito du bas d'Embrun. Il a l'air bien.
je remarche dans la remontée de la ville, et reprends Olivier D. qui est dans son premier tour. Je bascule enfin, après m'être longuement abreuvé au ravito du haut. Je ne saute par ailleurs aucun stand d'épongeage pour tenter de refroidir un peu le corps.
A ce moment là, je crois que le mental a pris le pas sur le corps. Je ne me sens plus lucide, tente péniblement de maintenir un 10 à l'heure avec pour unique objectif d'atteindre Barratier où là, normalement, c'est gagné. Je souffre, mais j'y parviens enfin. Je commence à me dire que ça va le faire. Je trouve encore la force d'être prudent dans les descentes, car je ressens régulièrement des poussées de crampes toutes proches. Dernier tour du lac, au radar. Je marche dans la mini montée après la longue ligne droite du plan d'eau. Recours jusqu'a la dernière descente, que je fais en marchant. Cramper maintenant? Impossible!
J'essaie de savourer, puis c'est enfin la dernière ligne droite. Ca y est, je vais être Embrun man. 13h08mn04s. Et 2h11 pour le deuxième tour.
Dans mes rêves les plus fous, je visais un tout petit moins de 14h. L'objectif est donc plus qu'atteint.
Sitôt la ligne franchie, je titube un peu. Récupère sur une chaise, puis pars me changer avant d'aller me faire masser. Ca fait plus d'une heure que je suis arrivé. Je ne peux tjs rien avaler. La longue attente pour sortir le vélo du parc aura fini de m'achever. Autour de moi, ça tombe comme des mouches. Je trouve la force de signer la feuille d'émargement, de confier mes affaires à mes parents, puis je demande finalement à appeler un pompier. Là, c'est clair, je ne me sens vraiment pas bien.
8 de tension, on m'allonge au centre de secours. Je finis par vomir quelques dizaines de minutes. Comme Chris, j'ai eu le droit à la perfusion. Ca va un peu mieux, alors je demande à ce qu'on m'enlève la perf' et tente de me lever. je revomis... Et m'allonge à nouveau.
Je trouve finalement la force de me lever pour rejoindre la voiture afin de rentrer sur Annecy. Je passe sur le retour, très difficile (rassurez vous, je n'ai pas conduit). J'ai souffert, comme beaucoup, d'une déshydratation aigüe. Les pompiers étaient complètement débordés.
Comme Chris l'a dit précédemment, eau+coca, ça ne suffit pas... Et leur boisson énergétique... passons. Il y a beaucoup d'expérience à tirer de ce premier IM. En tout cas, c'est confirmé, c'est bien dans ce type d'épreuves que je prends le plus de plaisir. le CD, c'est vraiment trop court pour moi.
Merci encore pour les encouragements (marine, Julien, Marion...).
Et bravo à tout le monde.
Maintenant, récup'!
Merlin- Nombre de messages : 237
Localisation : Annecy Le Vieux
Date d'inscription : 02/09/2009
Re: EMBRUNMAN 2011
Un grand bravo à tous
Bonne récup...
Bonne récup...
Marie- Nombre de messages : 52
Date d'inscription : 08/12/2008
Re: EMBRUNMAN 2011
Vous avez tous été énormes!!! Un grand bravo peu importe votre performance. RESPECT!
Re: EMBRUNMAN 2011
Felicitations a tous.......
D'autres histoires ok ....mais doucement tout de même vous pourriez donner envie .......
D'autres histoires ok ....mais doucement tout de même vous pourriez donner envie .......
Re: EMBRUNMAN 2011
Allez je m'y colle...
Connaissant désormais mon aptitude à perdre mes moyens et me cramer juste avant la course, j'avais opté pour arriver le plus frais possible à Embrun... tout en étant correctement entraîné... un compromis difficile à atteindre.
Ca fait une semaine que je piaffe d'impatience quand nous arrivons à Embrun avec la petite famille. Nous profitons d'arriver par Briançon pour reconnaître en voiture la deuxième partie du parcours avec en particulier le mur de Pallon.
La maison que nous avons louée est idéalement placée à quelques centaines de mètres du plan d'eau et pendant que Marion attend les clés à l'agence, j'en profite pour aller retirer mon dossard. On déballe les affaires et il nous reste un peu de temps pour aller visiter le village départ... et c'est là que je me rends compte que j'y suis. L'impatience laisse place à un petit sentiment de stress... mais pourquoi je me suis lancé dans ce truc de malade ??? La nuit est un peu agitée mais je ne m'affole pas... je réfléchis... non pas sur où je vais bien pouvoir poser mon attaque... rassurez vous.
Thomas et Fred arrivent le Dimanche et nous voilà lancés dans le grand bain : préparation des vélos, des sacs, des ravitos, discussions sur comment tu vas faire toi... Fred s'occupe de m'installer ma plaque de cadre étant donné que je n'ai plus le droit de me servir d'un couteau depuis le tragique épisode de Candia...
On retrouve tout le monde dans le parc... même Benoit qui arrive comme une fleur, le dernier sans rien avoir préparé... se met à coller ses autocollants à l'arrache... et qui nous offre ainsi une belle partie de rigolade.
Jour J : pour l'instant j'ai réalisé mon premier pari : arriver à ne pas trop être stressé et ne pas trop gâcher les vacances familiales.
Le départ est donné à l'arrache alors que nous sommes encore dans le parc. Me voilà dans l'eau pour ce qui est généralement une partie que j'affectionne. Je pars cool, évite les coups, me faufile, m'amuse, glisse, prends du plaisir... sortie dans le 1er tiers avec une impression de facilité... hummm la journée commence bien !
Transition où je vois tout le monde arriver (et beaucoup me doubler)... le sourire est là chez tous les Hydros !
Je pars à mon rythme en essayant de respecter les consignes du coach. Je me fais doubler par des avions. J'ai l'impression que certains sont partis pour un CD... je comprendrais plus tard que c'est moi qui n'était pas dans le rythme... Fred me rattrape facilement (et me lâche tout aussi facilement)... après m'avoir fait un gros mimi ! Je m'alimente, je bois... je gère. Je fais un bout de route avec Jean-Yves, un ancien Hydros qui est aujourd'hui à Aix les Bains... mais qui roule toujours avec le maillot des Hydros !!! quand on vous dit que ce club c'est plus qu'un club !!!!
Et là, c'est le drame...
au bout de 70km, je commence à ressentir des douleurs dans les deux genoux. Puis des crampes dans les cuisses. Je ne comprends pas trop ce qui m'arrive. Ce n'est pas dans mes habitudes. L'envie de tout laisser tomber me traverse l'esprit... ça va être long 120km dans ces conditions. C'est là que je vois mon père me rejoindre en voiture. Allez, j'ai pas le droit de sacrifier tout ça ! Je m'accroche. Je souffre dans l'Izoard. J'arrive déchiré, pétri de crampes. Chaque coup de pédale est une souffrance pour mes tendinites aux genoux. Je récupère et après réflexion (et encouragements de Damien et Olivier), je descends sur Briançon. Le parcours me convient mieux (plus plat, bosses un peu plus courtes et plus régulières). J'arrive à Pallon et ça se passe plutôt pas mal... Il n'y a quasiment plus de spectateurs, nous sommes 10 dans la montée et il fait 34°C. Le vent s'est levé et le retour est une vraie galère. Je regarde le temps pour essayer d'arriver avant le cut. Je suis grillé. Je donne tout dans Chalvet. Ca va le faire !!! pour 5 minutes, j'arrive à rentrer dans les délais. Je suis allé la chercher au fond de moi.
Un kiné s'occupe de moi. Les crampes me laissent par terre. Et au bout de 20 minutes de transition, je tente ma chance en cap accompagné par Nico DD (qui a fait le voyage juste pour venir nous voir !). Je vous passe les détails mais c'est dur... je n'arrive plus à m'alimenter... j'ai l'impression que mon corps s'est mis en sécurité... plus rien ne rentre... plus rien ne sort... Après 2h et 10km, je choisis de m'arrêter. Plus la force de continuer... et largement hors délais.
Mon ultime plaisir sera de voir mon lapin préféré terminer sa course !
Alors, certes je suis triste de ne pas avoir terminé parce que j'aurai voulu partager ça avec mes amis, ma famille, passer la ligne d'arrivée avec mes fils. Mais pas de regret, parce que j'ai trouvé ce que j'étais venu chercher : mes limites. J'ai l'impression d'avoir été au plus profond de moi, de ne pas avoir baissé les bras, de m'être battu avec mes armes... mais ce n'était pas suffisant. J'ai perdu mais j'ai combattu jusqu'au bout. C'est la vie. On ne gagne pas à chaque fois... on peut juste essayer, jouer.
Un grand merci à Marion qui m'a supporté toute cette année et qui m'a permis de vivre ce moment dans les meilleures conditions. J'ai pensé à toi tout le temps. J'aurai aimé t'offrir cette ligne d'arrivée pour te remercier.
Un grand merci à mon père pour sa présence sur la course. Une autre motivation pour ne pas abandonner et me battre.
Un grand merci à Jérôme pour son entraînement.
Un grand merci à tous ceux (et celles) qui m'ont encouragé avant, pendant et après. (spéciale dédicace à Nico DD et Julie).
Un grand merci aux bénévoles qui nous ont fait vivre cette course mythique. Merci au kiné en particulier et au médecin qui a su trouver les mots pour me remettre en chaussure.
Un grand merci et un grand coup de chapeau à tous les Hydros présents. Vous avez fait souffler un vent de folie sur Embrun. Benoit et Colas ont été exceptionnels par leur performance mais surtout leur état d'esprit. Et que dire de Tonio : EXCEPTIONNEL !!!! tu es mon héros !!!!
Un grand merci à Thomas et Laureline pour avoir partagé cette semaine avec nous. C'était très sympa.
Enfin, un grand merci à Fred pour avoir vécu ça avec moi. Ca n'aurait pas été pareil sans toi mon lapin...
Alors ça c'est fait... et maintenant direction vers d'autres aventures !!!!
Connaissant désormais mon aptitude à perdre mes moyens et me cramer juste avant la course, j'avais opté pour arriver le plus frais possible à Embrun... tout en étant correctement entraîné... un compromis difficile à atteindre.
Ca fait une semaine que je piaffe d'impatience quand nous arrivons à Embrun avec la petite famille. Nous profitons d'arriver par Briançon pour reconnaître en voiture la deuxième partie du parcours avec en particulier le mur de Pallon.
La maison que nous avons louée est idéalement placée à quelques centaines de mètres du plan d'eau et pendant que Marion attend les clés à l'agence, j'en profite pour aller retirer mon dossard. On déballe les affaires et il nous reste un peu de temps pour aller visiter le village départ... et c'est là que je me rends compte que j'y suis. L'impatience laisse place à un petit sentiment de stress... mais pourquoi je me suis lancé dans ce truc de malade ??? La nuit est un peu agitée mais je ne m'affole pas... je réfléchis... non pas sur où je vais bien pouvoir poser mon attaque... rassurez vous.
Thomas et Fred arrivent le Dimanche et nous voilà lancés dans le grand bain : préparation des vélos, des sacs, des ravitos, discussions sur comment tu vas faire toi... Fred s'occupe de m'installer ma plaque de cadre étant donné que je n'ai plus le droit de me servir d'un couteau depuis le tragique épisode de Candia...
On retrouve tout le monde dans le parc... même Benoit qui arrive comme une fleur, le dernier sans rien avoir préparé... se met à coller ses autocollants à l'arrache... et qui nous offre ainsi une belle partie de rigolade.
Jour J : pour l'instant j'ai réalisé mon premier pari : arriver à ne pas trop être stressé et ne pas trop gâcher les vacances familiales.
Le départ est donné à l'arrache alors que nous sommes encore dans le parc. Me voilà dans l'eau pour ce qui est généralement une partie que j'affectionne. Je pars cool, évite les coups, me faufile, m'amuse, glisse, prends du plaisir... sortie dans le 1er tiers avec une impression de facilité... hummm la journée commence bien !
Transition où je vois tout le monde arriver (et beaucoup me doubler)... le sourire est là chez tous les Hydros !
Je pars à mon rythme en essayant de respecter les consignes du coach. Je me fais doubler par des avions. J'ai l'impression que certains sont partis pour un CD... je comprendrais plus tard que c'est moi qui n'était pas dans le rythme... Fred me rattrape facilement (et me lâche tout aussi facilement)... après m'avoir fait un gros mimi ! Je m'alimente, je bois... je gère. Je fais un bout de route avec Jean-Yves, un ancien Hydros qui est aujourd'hui à Aix les Bains... mais qui roule toujours avec le maillot des Hydros !!! quand on vous dit que ce club c'est plus qu'un club !!!!
Et là, c'est le drame...
au bout de 70km, je commence à ressentir des douleurs dans les deux genoux. Puis des crampes dans les cuisses. Je ne comprends pas trop ce qui m'arrive. Ce n'est pas dans mes habitudes. L'envie de tout laisser tomber me traverse l'esprit... ça va être long 120km dans ces conditions. C'est là que je vois mon père me rejoindre en voiture. Allez, j'ai pas le droit de sacrifier tout ça ! Je m'accroche. Je souffre dans l'Izoard. J'arrive déchiré, pétri de crampes. Chaque coup de pédale est une souffrance pour mes tendinites aux genoux. Je récupère et après réflexion (et encouragements de Damien et Olivier), je descends sur Briançon. Le parcours me convient mieux (plus plat, bosses un peu plus courtes et plus régulières). J'arrive à Pallon et ça se passe plutôt pas mal... Il n'y a quasiment plus de spectateurs, nous sommes 10 dans la montée et il fait 34°C. Le vent s'est levé et le retour est une vraie galère. Je regarde le temps pour essayer d'arriver avant le cut. Je suis grillé. Je donne tout dans Chalvet. Ca va le faire !!! pour 5 minutes, j'arrive à rentrer dans les délais. Je suis allé la chercher au fond de moi.
Un kiné s'occupe de moi. Les crampes me laissent par terre. Et au bout de 20 minutes de transition, je tente ma chance en cap accompagné par Nico DD (qui a fait le voyage juste pour venir nous voir !). Je vous passe les détails mais c'est dur... je n'arrive plus à m'alimenter... j'ai l'impression que mon corps s'est mis en sécurité... plus rien ne rentre... plus rien ne sort... Après 2h et 10km, je choisis de m'arrêter. Plus la force de continuer... et largement hors délais.
Mon ultime plaisir sera de voir mon lapin préféré terminer sa course !
Alors, certes je suis triste de ne pas avoir terminé parce que j'aurai voulu partager ça avec mes amis, ma famille, passer la ligne d'arrivée avec mes fils. Mais pas de regret, parce que j'ai trouvé ce que j'étais venu chercher : mes limites. J'ai l'impression d'avoir été au plus profond de moi, de ne pas avoir baissé les bras, de m'être battu avec mes armes... mais ce n'était pas suffisant. J'ai perdu mais j'ai combattu jusqu'au bout. C'est la vie. On ne gagne pas à chaque fois... on peut juste essayer, jouer.
Un grand merci à Marion qui m'a supporté toute cette année et qui m'a permis de vivre ce moment dans les meilleures conditions. J'ai pensé à toi tout le temps. J'aurai aimé t'offrir cette ligne d'arrivée pour te remercier.
Un grand merci à mon père pour sa présence sur la course. Une autre motivation pour ne pas abandonner et me battre.
Un grand merci à Jérôme pour son entraînement.
Un grand merci à tous ceux (et celles) qui m'ont encouragé avant, pendant et après. (spéciale dédicace à Nico DD et Julie).
Un grand merci aux bénévoles qui nous ont fait vivre cette course mythique. Merci au kiné en particulier et au médecin qui a su trouver les mots pour me remettre en chaussure.
Un grand merci et un grand coup de chapeau à tous les Hydros présents. Vous avez fait souffler un vent de folie sur Embrun. Benoit et Colas ont été exceptionnels par leur performance mais surtout leur état d'esprit. Et que dire de Tonio : EXCEPTIONNEL !!!! tu es mon héros !!!!
Un grand merci à Thomas et Laureline pour avoir partagé cette semaine avec nous. C'était très sympa.
Enfin, un grand merci à Fred pour avoir vécu ça avec moi. Ca n'aurait pas été pareil sans toi mon lapin...
Alors ça c'est fait... et maintenant direction vers d'autres aventures !!!!
Juju Del Piero- Nombre de messages : 5120
Age : 48
Localisation : Torino
Date d'inscription : 24/10/2006
Re: EMBRUNMAN 2011
Salut à tous, nous voici de retour d'Embrun ... non, non on n'est pas rentré en vélo, j'en ai assez, mais on en a profité pour se faire une semaine de vacances bien sympa.
Pas de CR pour moi, juste un témoignage : ce n'est vraiment pas une course pour les Mickey ! Il faut bien 2 fois pour s'en rendre compte, car après la 1ere on sublime un peu, et on en oublie certaines difficultés !
Pour faire simple me concernant : natation plus que correcte malgré la baston incessante, merci Ludo ! en 1h13', 12' de gagné sur 2007 et 5' sur Elbe. Vélo bien (8h32', 30' de moins qu'en 2007, merci l'autre Ludo pour les roues, surtout les descentes), malgré un parcours vraiment difficile, mais dans de bonnes conditions. Et, l'éternelle refrain de Tonio en triathlon, marathon (j'ose pas dire course à pied ...) calamiteux ! En fait j'ai inventé le triathlon corse : natation, vélo, course (ou plutôt randonnée), et ... sieste au milieu ! En effet, après un départ correct (cela reste relatif ...) et un gros coup de bambou dans le 1er tour, j'ai du m'assoir puis m'allonger 1/4h, donc je ne vous raconte pas la suite ... le rythme n'a jamais pu être tonitruant. Dire qu'on se fait des séances de VMA de 30"/30" pour en arriver là Donc comme d'hab', j'ai fini au moral, pour l'anecdote, j'ai quasiment rien mangé pendant le marathon Concernant l'orga, c'est toujour aussi cheap : cadeaux insignifiants, ravitos parfois limite, sketch du gobelet inutile et risible, économies de bout de chandelle un peu partout, et pour ceux qui ont vu la remise des prix, le pompon : on récompense le top 9 ! pourquoi pas le "top racine carré de 54 divisé par l'age de Iacono"? Et des bouquets pour les 2 premiers des podiums, le 3° doit pas se sentir frustré ... Mais ça reste vraiment un mythe et une expérience exceptionnelle, pour plagier le Gros, "on est triathlète quand on a finit Embrun", même si ça fait un peu vieux con.
Merci à tous les supporters (la famille, Nono et Lolo, Seb, Marionx2, Nico et Julie, Marine et Jules, quelle bonne surprise dans la vallée du Guil ... et désolé si j'en oublie), à tous les potos avec qui on partage cela, et pourquoi pas au gars qui a eu cette idée de débile à Hawai il y a plus de 30 ans, et surtout évidemment à mon papa qui m'a filé le virus du sport, et à ma famille pour avoir supporté tout cela pendant de nombreux mois, sans eux et leur patience rien ne serait possible.
Quelques photos ici (surtout du héros de Juju, désolé ...)
Allez, au prochain ?...
PS : pour le prochain, c'est pour cela que je m'oriente vers des parcours où tout le monde marche à la fin, au moins je me sentirais plus sur un pied d'égalité ...
Pas de CR pour moi, juste un témoignage : ce n'est vraiment pas une course pour les Mickey ! Il faut bien 2 fois pour s'en rendre compte, car après la 1ere on sublime un peu, et on en oublie certaines difficultés !
Pour faire simple me concernant : natation plus que correcte malgré la baston incessante, merci Ludo ! en 1h13', 12' de gagné sur 2007 et 5' sur Elbe. Vélo bien (8h32', 30' de moins qu'en 2007, merci l'autre Ludo pour les roues, surtout les descentes), malgré un parcours vraiment difficile, mais dans de bonnes conditions. Et, l'éternelle refrain de Tonio en triathlon, marathon (j'ose pas dire course à pied ...) calamiteux ! En fait j'ai inventé le triathlon corse : natation, vélo, course (ou plutôt randonnée), et ... sieste au milieu ! En effet, après un départ correct (cela reste relatif ...) et un gros coup de bambou dans le 1er tour, j'ai du m'assoir puis m'allonger 1/4h, donc je ne vous raconte pas la suite ... le rythme n'a jamais pu être tonitruant. Dire qu'on se fait des séances de VMA de 30"/30" pour en arriver là Donc comme d'hab', j'ai fini au moral, pour l'anecdote, j'ai quasiment rien mangé pendant le marathon Concernant l'orga, c'est toujour aussi cheap : cadeaux insignifiants, ravitos parfois limite, sketch du gobelet inutile et risible, économies de bout de chandelle un peu partout, et pour ceux qui ont vu la remise des prix, le pompon : on récompense le top 9 ! pourquoi pas le "top racine carré de 54 divisé par l'age de Iacono"? Et des bouquets pour les 2 premiers des podiums, le 3° doit pas se sentir frustré ... Mais ça reste vraiment un mythe et une expérience exceptionnelle, pour plagier le Gros, "on est triathlète quand on a finit Embrun", même si ça fait un peu vieux con.
Merci à tous les supporters (la famille, Nono et Lolo, Seb, Marionx2, Nico et Julie, Marine et Jules, quelle bonne surprise dans la vallée du Guil ... et désolé si j'en oublie), à tous les potos avec qui on partage cela, et pourquoi pas au gars qui a eu cette idée de débile à Hawai il y a plus de 30 ans, et surtout évidemment à mon papa qui m'a filé le virus du sport, et à ma famille pour avoir supporté tout cela pendant de nombreux mois, sans eux et leur patience rien ne serait possible.
Quelques photos ici (surtout du héros de Juju, désolé ...)
Allez, au prochain ?...
PS : pour le prochain, c'est pour cela que je m'oriente vers des parcours où tout le monde marche à la fin, au moins je me sentirais plus sur un pied d'égalité ...
Tonio- Nombre de messages : 1902
Age : 51
Localisation : Doussard
Date d'inscription : 27/03/2007
Re: EMBRUNMAN 2011
merci pour vos cr on s'y croirai et bravos a vous tous.
c'est bien vrai tonio s'il y en a un a faire c'est celui la.
didier H
c'est bien vrai tonio s'il y en a un a faire c'est celui la.
didier H
hardy didier- Nombre de messages : 350
Age : 69
Localisation : cran gévrier
Date d'inscription : 09/10/2007
Re: EMBRUNMAN 2011
salut les jeunes,
10 jours après La course, la déception passée, il est temps de relater les faits.
(pour ceux qui n'avaient pas vu, ça rime...)
bref,
arrivée avec beaucoup de natation aux compteurs, un peu moins à vélo (environ 2000kms) et pas du tout à pieds, l'objectif était pour moi de finir, et si possible, en pas trop mauvais état...
j'ai beaucoup aimé la préparation du matos' la veille dans le garage, ambiance d'avant match, ambiance de vestiaire (mais sans l'odeur).
juju et fred étaient mes co-équipiers...
D-Day :
réveil cool, pas trop mauvaise nuit, levé 3h45, p'tit déj' avec le nunut'...
la pression monte dans le parc, tout est en place. on s'habille, lunettes bavées, les filles ont fait leur départ, nous sommes toujours dans le parc à vélo.
quelques participants commencent à entrer devant la ligne de départ, c'est mon tour, je croise Lolo et Arno, que je salue.
et "pan" le coup de pistolet signalant le départ est donné. beaucoup de concurrents sont toujours dans le parc...ils nous ont un peu pris de cours sur cette affaire.
du coup, beh, je marche/cours pour aller dans l'eau, c'est la bousculade, et cela durera les 3/4 du 1er tour. 2ème tour, on peux enfin poser la nage, et voir le soleil se lever...grosse envie de pisser, mais en nageant, pas facile. pô grave, ça se fera à la transition...c'est pour ça qu'elle prendra 5min, ya 4min 30s de pipi...
le vélo se passe bien. 8h, ha si un peu mal au cul qd mm.
très joli moment que le passage aux rond point des Orres, avec la foule, on se serait cru au Tour de France : une allée de spectateurs, juste la place pour 2 vélos en largeur...émotion !!!
passage moins cool dans la vallée du Guil et montée de l'Izoard, où Sylvain, Ben, Oliv' A, Merlin, et fred me doubleront...des encouragements seront échangés, sympa !
je fais la fin de l'Izoard avec fred qui n'est pas bien non plus...
la fin du vélo est belle aussi, je discute avec des mecs d'autres clubs. (et oue, après 150 bornes, on commence à se faire chier si on parle pas)
A la transition 2, arrive Colas qd je m'apprête à partir à pied. je lui dis que j'ai commencé à sentir des crampes, 2sec plus tard, en enfilant la basket, ça loupe pas, crampe au Quadriceps, debout puis subitement couché par terre, comme une merde, une gentille kiné m'étire, je sais mm pas si elle était jolie, dans ces moments, on s'en fout un peu !
ça passe...
A pieds : et là, c'est le drame.............
les douleurs de genou et td d'Achille d'avant course, sont bien restées et se sont amplifiées.
21km, une 1ère boucle, en marchant 3h, c'est long...
pas prêt à souffrir et marcher 3h voir 4h de plus avec la fatigue... j'abandonne au retour au parc à vélo...
le 1er sentiment est bien évidemment, la sensation d'échec, une grande déception...
il faudra relativiser, la santé est bien plus importante, et ce n'est que du triathlon (et c'est pas ça qui me fait bouffer...)
content que les uns aient pu finir (+/- bien...) et que les autres se soient bien dépensés.
grosse perf de Ben, bravo. Oliv' A, on te suivra l'année prochaine...
merci à tous les accompagnateurs et trices, pour les encouragements, ça nous pousse à nous sortir les doigts du c.. , mm si on fait la gueule parcequ'on en chie... merci.
à bientôt pour de ...
... nouvelles soirées, et accessoirement triathlon.
10 jours après La course, la déception passée, il est temps de relater les faits.
(pour ceux qui n'avaient pas vu, ça rime...)
bref,
arrivée avec beaucoup de natation aux compteurs, un peu moins à vélo (environ 2000kms) et pas du tout à pieds, l'objectif était pour moi de finir, et si possible, en pas trop mauvais état...
j'ai beaucoup aimé la préparation du matos' la veille dans le garage, ambiance d'avant match, ambiance de vestiaire (mais sans l'odeur).
juju et fred étaient mes co-équipiers...
D-Day :
réveil cool, pas trop mauvaise nuit, levé 3h45, p'tit déj' avec le nunut'...
la pression monte dans le parc, tout est en place. on s'habille, lunettes bavées, les filles ont fait leur départ, nous sommes toujours dans le parc à vélo.
quelques participants commencent à entrer devant la ligne de départ, c'est mon tour, je croise Lolo et Arno, que je salue.
et "pan" le coup de pistolet signalant le départ est donné. beaucoup de concurrents sont toujours dans le parc...ils nous ont un peu pris de cours sur cette affaire.
du coup, beh, je marche/cours pour aller dans l'eau, c'est la bousculade, et cela durera les 3/4 du 1er tour. 2ème tour, on peux enfin poser la nage, et voir le soleil se lever...grosse envie de pisser, mais en nageant, pas facile. pô grave, ça se fera à la transition...c'est pour ça qu'elle prendra 5min, ya 4min 30s de pipi...
le vélo se passe bien. 8h, ha si un peu mal au cul qd mm.
très joli moment que le passage aux rond point des Orres, avec la foule, on se serait cru au Tour de France : une allée de spectateurs, juste la place pour 2 vélos en largeur...émotion !!!
passage moins cool dans la vallée du Guil et montée de l'Izoard, où Sylvain, Ben, Oliv' A, Merlin, et fred me doubleront...des encouragements seront échangés, sympa !
je fais la fin de l'Izoard avec fred qui n'est pas bien non plus...
la fin du vélo est belle aussi, je discute avec des mecs d'autres clubs. (et oue, après 150 bornes, on commence à se faire chier si on parle pas)
A la transition 2, arrive Colas qd je m'apprête à partir à pied. je lui dis que j'ai commencé à sentir des crampes, 2sec plus tard, en enfilant la basket, ça loupe pas, crampe au Quadriceps, debout puis subitement couché par terre, comme une merde, une gentille kiné m'étire, je sais mm pas si elle était jolie, dans ces moments, on s'en fout un peu !
ça passe...
A pieds : et là, c'est le drame.............
les douleurs de genou et td d'Achille d'avant course, sont bien restées et se sont amplifiées.
21km, une 1ère boucle, en marchant 3h, c'est long...
pas prêt à souffrir et marcher 3h voir 4h de plus avec la fatigue... j'abandonne au retour au parc à vélo...
le 1er sentiment est bien évidemment, la sensation d'échec, une grande déception...
il faudra relativiser, la santé est bien plus importante, et ce n'est que du triathlon (et c'est pas ça qui me fait bouffer...)
content que les uns aient pu finir (+/- bien...) et que les autres se soient bien dépensés.
grosse perf de Ben, bravo. Oliv' A, on te suivra l'année prochaine...
merci à tous les accompagnateurs et trices, pour les encouragements, ça nous pousse à nous sortir les doigts du c.. , mm si on fait la gueule parcequ'on en chie... merci.
à bientôt pour de ...
... nouvelles soirées, et accessoirement triathlon.
Thomas.B- Nombre de messages : 293
Date d'inscription : 07/10/2009
Re: EMBRUNMAN 2011
Là, franchement, vous êtes des héros.
Bravo les Hydros !
Bravo les Hydros !
michel_ly- Nombre de messages : 416
Age : 59
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 12/01/2007
Re: EMBRUNMAN 2011
Salut à tous,
Je sais, je suis super à la bourre pour mon CR mais bon, vacances quand tu nous tiens....
Alors pour mon 3ème triathlon j'ai eu envie de me frotter à l'Embrunman, quoi de plus normal pour un débutant !!!
J'avoue que j'ai longtemps hésité et j'ai même attendu le dernier moment pour m'inscrire.
Donc action sur les pédales car je pensais que c'était le plus gros morceau, je ne me suis pas trompé !!! Il fallais que je nage un peu et pour la CAP pas de soucis il suffit de mettre un pied devant l'autre (et d'altérner bien sur ...).
Arrivé vers la mi-juillet dans les Hautes Alpes j'en ai profité pour rouler un max dans le secteur en faisant plein de superbes sorties avec beaucoup de dénivellé...
C'est donc le dimanche 14 aout que je retrouve la plupart des Hydros qui son venu comme moi déposer leurs fidèles montures au parc a vélo...
Puis venu l'heure du briefing Juju était déjà dans sa bulle, concentré, tel Alberto Tomba avant le super G !!!!
Lendemain matin arrivé au parc a 5 heures, je n'arriverai à ma place que 25 minutes plus tard !!!!
Le temps de dire bonjour à tous les hydros ( qui sont déjà là eux...) , j'enfile la combi, fini de préparer mes petites affaires pour la suite et c'est déjà leurs de se rendre vers le départ.
6H c'est le top départ, je me met a l'eau tranquillement, de toute façon je suis partie de derrière car la natation c'est vraiment pas mon truc, j'ai nagé en recherchant constament a glisser le plus possible en faisant le moins de mouvement possible, du coup je me suis régalé tout le long et j'ai vraiment pris plaisir. (Merci Ludonatation !!!!).
Je sort donc de l'eau en 1H15, très content de moi et pas du tout crevé....
Je me change tranquillement sans me mettre la presse, je bois bien, mange un petit bout et c'est partie pour le vélo....
On attaque la montée dès le départ et j'y vais cool pour pas me sécher.
Je papotte deux minutes avec Tonio que j'ai ratrappé puis c'est la descente vers Prunières ou toutes la famille est venu me voir passer.
Retour sur Embrun, j'ai effectué la petite boucle en 1H30 pile poil dans les temps que je voulais.
Une foule impressionnante etait venu pour nous encourager au rond point des Orres, digne du tour de France !!!
Je double mon Juju qui était partie voir si il y avait des champignons, je me dit qu'il va rapidement me rejoindre, mais non, je continu donc seul vers l'Izoard.
Je croise Jules et Marine à l'entrée des gorges du Guil et je monte au col.
Damien est en haut depuis déjà un bon moment pour pouvoir prendre tous le monde en photos.
La montée est pénible et je suis bien content d'arriver en haut, j'essaye de mangé le sandwich que je me suis fait avec amour mais ça veut pas, c'est Damien qui la mangé....
La descente sur Briançon est rapide et je roule jusqu'à la montée de Pallon ou mon frère est venu m'encourager, ça ma fait passer un moment.
Je rentre sans problème sur Embrun pour attaquer la montée de Chalvet c'est là que j'en ai vraiment bavé, mais bon on sert les dents après il n'y a plus que de la descente...
J'arrive au parc après 7H40 de vélo et 300 concurents doublés (je les ai pas tous vu !!!).
Je prend vraiment mon temps à la transition Thomas B qui aller attaquer le marathon prend une crampe et se fait masser, puis repart, je le rattraperai 10 km plus loin.
Départ pour moi pas très fort je veut pas me laisser emporter, je marche dans les montées et trotine le reste du temps. Une super ambiance dans le centre ville, avec orchestre et cie ...
Lolo et Arno étaient au pont neuf et me prennent en photos (là j'suis obligé de courir ....).
Bref je croise Fred qui attaque son deuxieme tours pendant que je finisais mon 1er, on parle deux minutes puis chacun repart de son coté.
4H58 après je fini enfin se marathon avec mes enfants (et même ceux de Damien et de mon frère).
Total, je fini en 14H20, très très content !!!
J'ai maintenant un base de temps pour la prochaine fois.
Merci a Damien d'avoir tagué la route avec nos noms, c'était super sympa,
et d'être resté des heures en haut de l'Izoard pour nous attendre.
Merci a tous ceux qui nous on encouragé ( Lolo, Arno, Nico DD, Jules Marine, et bien d'autre encore...)
Je me suis vraiment régalé sur cette épreuve même si par moment c'est dur, on lache rien et après ça repart (même sans Mars !!!!).
Bravo a tous ceux qui on fini et ceux qui n'on pas fini cette année, mais qui finirons une prochaine fois, c'est vraiment a faire.
Je sais, je suis super à la bourre pour mon CR mais bon, vacances quand tu nous tiens....
Alors pour mon 3ème triathlon j'ai eu envie de me frotter à l'Embrunman, quoi de plus normal pour un débutant !!!
J'avoue que j'ai longtemps hésité et j'ai même attendu le dernier moment pour m'inscrire.
Donc action sur les pédales car je pensais que c'était le plus gros morceau, je ne me suis pas trompé !!! Il fallais que je nage un peu et pour la CAP pas de soucis il suffit de mettre un pied devant l'autre (et d'altérner bien sur ...).
Arrivé vers la mi-juillet dans les Hautes Alpes j'en ai profité pour rouler un max dans le secteur en faisant plein de superbes sorties avec beaucoup de dénivellé...
C'est donc le dimanche 14 aout que je retrouve la plupart des Hydros qui son venu comme moi déposer leurs fidèles montures au parc a vélo...
Puis venu l'heure du briefing Juju était déjà dans sa bulle, concentré, tel Alberto Tomba avant le super G !!!!
Lendemain matin arrivé au parc a 5 heures, je n'arriverai à ma place que 25 minutes plus tard !!!!
Le temps de dire bonjour à tous les hydros ( qui sont déjà là eux...) , j'enfile la combi, fini de préparer mes petites affaires pour la suite et c'est déjà leurs de se rendre vers le départ.
6H c'est le top départ, je me met a l'eau tranquillement, de toute façon je suis partie de derrière car la natation c'est vraiment pas mon truc, j'ai nagé en recherchant constament a glisser le plus possible en faisant le moins de mouvement possible, du coup je me suis régalé tout le long et j'ai vraiment pris plaisir. (Merci Ludonatation !!!!).
Je sort donc de l'eau en 1H15, très content de moi et pas du tout crevé....
Je me change tranquillement sans me mettre la presse, je bois bien, mange un petit bout et c'est partie pour le vélo....
On attaque la montée dès le départ et j'y vais cool pour pas me sécher.
Je papotte deux minutes avec Tonio que j'ai ratrappé puis c'est la descente vers Prunières ou toutes la famille est venu me voir passer.
Retour sur Embrun, j'ai effectué la petite boucle en 1H30 pile poil dans les temps que je voulais.
Une foule impressionnante etait venu pour nous encourager au rond point des Orres, digne du tour de France !!!
Je double mon Juju qui était partie voir si il y avait des champignons, je me dit qu'il va rapidement me rejoindre, mais non, je continu donc seul vers l'Izoard.
Je croise Jules et Marine à l'entrée des gorges du Guil et je monte au col.
Damien est en haut depuis déjà un bon moment pour pouvoir prendre tous le monde en photos.
La montée est pénible et je suis bien content d'arriver en haut, j'essaye de mangé le sandwich que je me suis fait avec amour mais ça veut pas, c'est Damien qui la mangé....
La descente sur Briançon est rapide et je roule jusqu'à la montée de Pallon ou mon frère est venu m'encourager, ça ma fait passer un moment.
Je rentre sans problème sur Embrun pour attaquer la montée de Chalvet c'est là que j'en ai vraiment bavé, mais bon on sert les dents après il n'y a plus que de la descente...
J'arrive au parc après 7H40 de vélo et 300 concurents doublés (je les ai pas tous vu !!!).
Je prend vraiment mon temps à la transition Thomas B qui aller attaquer le marathon prend une crampe et se fait masser, puis repart, je le rattraperai 10 km plus loin.
Départ pour moi pas très fort je veut pas me laisser emporter, je marche dans les montées et trotine le reste du temps. Une super ambiance dans le centre ville, avec orchestre et cie ...
Lolo et Arno étaient au pont neuf et me prennent en photos (là j'suis obligé de courir ....).
Bref je croise Fred qui attaque son deuxieme tours pendant que je finisais mon 1er, on parle deux minutes puis chacun repart de son coté.
4H58 après je fini enfin se marathon avec mes enfants (et même ceux de Damien et de mon frère).
Total, je fini en 14H20, très très content !!!
J'ai maintenant un base de temps pour la prochaine fois.
Merci a Damien d'avoir tagué la route avec nos noms, c'était super sympa,
et d'être resté des heures en haut de l'Izoard pour nous attendre.
Merci a tous ceux qui nous on encouragé ( Lolo, Arno, Nico DD, Jules Marine, et bien d'autre encore...)
Je me suis vraiment régalé sur cette épreuve même si par moment c'est dur, on lache rien et après ça repart (même sans Mars !!!!).
Bravo a tous ceux qui on fini et ceux qui n'on pas fini cette année, mais qui finirons une prochaine fois, c'est vraiment a faire.
Colas- Nombre de messages : 53
Age : 43
Localisation : cran gevrier
Date d'inscription : 03/12/2010
Re: EMBRUNMAN 2011
j'ai mis en ligne quelques photos de tous les hydros qui ont participé à l'embrunman....
félicitation à tous....
voilà le lien: https://picasaweb.google.com/leshydros/Embrunman201102#
félicitation à tous....
voilà le lien: https://picasaweb.google.com/leshydros/Embrunman201102#
damien- Nombre de messages : 59
Age : 42
Localisation : cran gevrier
Date d'inscription : 10/12/2010
Re: EMBRUNMAN 2011
Elles sont magnifiques !!!! Un très grand merci à toi pour avoir été un supporter de choc (et de charmes ?...) !!!
Juju Del Piero- Nombre de messages : 5120
Age : 48
Localisation : Torino
Date d'inscription : 24/10/2006
Re: EMBRUNMAN 2011
belles photos, merci Damien.
Thomas.B- Nombre de messages : 293
Date d'inscription : 07/10/2009
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