Ironman France Nice
+4
skylol
Nico DD
Tonio
Juju Del Piero
8 participants
Page 1 sur 1
Ironman France Nice
La pression monte...
Bonne chance à nos deux Hydros qui vont prendre beaucoup de plaisir demain sur les routes de la côte d'azur.
Bonne chance à nos deux Hydros qui vont prendre beaucoup de plaisir demain sur les routes de la côte d'azur.
Juju Del Piero- Nombre de messages : 5120
Age : 48
Localisation : Torino
Date d'inscription : 24/10/2006
Re: Ironman France Nice
Pour suivre les exploits de nos "Niçois" :
http://ironman.com/events/ironman/france?show=tracker
http://ironman.com/events/ironman/france?show=tracker
Tonio- Nombre de messages : 1902
Age : 51
Localisation : Doussard
Date d'inscription : 27/03/2007
Re: Ironman France Nice
Tout va bien ! Ils sont toujours en course... et c'est Laurent qui est devant...
Juju Del Piero- Nombre de messages : 5120
Age : 48
Localisation : Torino
Date d'inscription : 24/10/2006
Re: Ironman France Nice
Un grand bravo à nos 2 finishers !!!
Un peu mal aux jambes aujourd'hui ?
Un peu mal aux jambes aujourd'hui ?
Nico DD- Admin
- Nombre de messages : 806
Age : 54
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 26/11/2007
Re: Ironman France Nice
mal aux quoi ? aux jambes ? vous voulez peut etre parler des 2 trucs tous durs en bas du corps ? ;-)
Merci pour vos encouragements, c'était une super expérience. un peu mal au bide à la course à pieds mais le parcours vélo, même pour un niçois de souche comme moi, c'etait magnifique.
Merci aux membres du club pour nous avoir conseillés, supportés.
Salut à tous ! A bientot !
Merci pour vos encouragements, c'était une super expérience. un peu mal au bide à la course à pieds mais le parcours vélo, même pour un niçois de souche comme moi, c'etait magnifique.
Merci aux membres du club pour nous avoir conseillés, supportés.
Salut à tous ! A bientot !
Re: Ironman France Nice
Grand Bravo à tous les deux On attend avec impatience vos compte-rendus ...
Phil- Nombre de messages : 1588
Age : 61
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 19/11/2006
Re: Ironman France Nice
Félicitation Laurent(s).
nous sommes impatient de lire vos CR.
nous sommes impatient de lire vos CR.
Dernière édition par FRED D le Lun 29 Juin 2009 - 15:24, édité 1 fois
FRED D- Nombre de messages : 3220
Age : 56
Localisation : annecy
Date d'inscription : 21/05/2007
Re: Ironman France Nice
Bavo les Lauents, vous êtes Ionmans maintenant, l'épeuve eine du Tiathlon ! Bonne écupéation, sutout beaucoup boie, de la bièe pa exemple.
Phil- Nombre de messages : 1588
Age : 61
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 19/11/2006
Re: Ironman France Nice
Phil a écrit:Bavo les Lauents, vous êtes Ionmans maintenant, l'épeuve eine du Tiathlon ! Bonne écupéation, sutout beaucoup boie, de la bièe pa exemple.
bien vu phil.
Je trouve qu'il ne manque pas d' R ton message.
cela m'apprendra à faire plusieurs choses à la fois, dont écrire des posts sur ce forum.
FRED D- Nombre de messages : 3220
Age : 56
Localisation : annecy
Date d'inscription : 21/05/2007
Re: Ironman France Nice
Le TMT a fait fort à Nice, 2 qualifiés pour Hawaï, et un 3ème possible (Chazal) :
Arnaud COSTE 9:19:11 12ème au scratch, 1er/catégorie d'âge
Rodolphe CHAZAL 9:35:06 28ème au scratch, 5ème/catégorie d'âge
Florian AUREILLE 9:36:17 29ème au scratch, 3ème/catégorie d'âge.
Arnaud COSTE 9:19:11 12ème au scratch, 1er/catégorie d'âge
Rodolphe CHAZAL 9:35:06 28ème au scratch, 5ème/catégorie d'âge
Florian AUREILLE 9:36:17 29ème au scratch, 3ème/catégorie d'âge.
Phil- Nombre de messages : 1588
Age : 61
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 19/11/2006
Re: Ironman France Nice
Salut à tout le monde, j'ai enfin pris le temps de rédiger un compte rendu de ma troisième participation à un Ironman. Et oui déjà trois, que le temps passe vite. Je n’avais pas rédigé de récit les fois précédentes donc j’ai voulu rattraper ce retard et c’est pour cela que c’est un peu long. Désolé.
Comment finir sur la ligne de départ d'un Ironman ?
Dire que je me suis inscrit la première fois au Hydro en septembre 2006 en vue de finir le triathlon d'Embrun. J'avais découvert le triathlon un peu par hasard par le biais de l'Embrunman pendant des vacances d'été passées à Embrun. J'avais gardé ça dans un coin de ma tête, complètement ahuris la première fois avec la réflexion d'un peu tout le monde à savoir : je n'arriverais jamais à faire ce machin là, c'est impossible et c'est un truc de marteau.
En 2003, rentrant en école d'ingénieur, le sport redevient obligatoire. Putain fait chier, moi qui ne pratique plus ça depuis des années, il va falloir se remettre à bouger. Mais quoi faire. J'ai toujours aimé l'eau et je décide donc de choisir la natation. Je fais une séance de natation par semaine et arrive à boucler 400 mètres assez facilement. Finalement, ce n'est pas si mal le sport !
En même temps, je m'étais mis au vélo avec mon Frère depuis quelques années en pratiquant de façon régulière. En plus, le compagnon de ma Maman, un sportif expérimenté en vélo et en montagne, me transmet le virus. De fil en aiguille, je me suis pris au jeu et de passion pour la grimpette et particulièrement pour le franchissement des cols. J'habitais à coté de Grenoble et ce n'est pas les raidards qui manquaient. Et puis voilà, en 2005, je me lance un défit et me fixe pour objectif de finir la Marmotte (Croix de Fer, Galibier et Alpe d'Huez – 174km et 5000m de dénivelé). C'était la première fois que je faisais des sorties à vélo de plus de 150kms. Je me suis révélé ainsi pour les courses d'endurance, un effort qui me convenait bien. Désormais, en VTT ou à vélo de route, je prends un très grand plaisir à découvrir les paysages, à rentrer le soir chez moi complètement crevé avec la satisfaction d'avoir bien profité et d'avoir produit un effort.
Pour des raisons professionnelles, je dois déménager en aout 2005 sur Epagny. Et là, une idée me turlupine dans la tête : l'Embrunman. J'arrive à boucler des tours de vélo de 180 bornes avec beaucoup de dénivelé, la natation me semble compliquée mais bon c'est certainement possible avec de l'entrainement. Problème, la course à pied, ce n'est pas mon truc…et 42 bornes c'est long. Un soir en rentrant du travail, j'ai pris mes chaussures et j'ai tenté de faire quelques kilomètres. Allez soyons fous faisons le tour de la zone d'Auchan ! Quel tôlé. Je fais 2 bornes et j'ai les jambes comme des poteaux. Résultat, je finis à pied et rentre avec la certitude que définitivement ce n'est pas pour moi. Je resterais à faire du vélo et de la montagne à pied, cela me convient mieux.
J'abandonne donc cette idée un peu folle.
Et puis je rencontre ma copine début 2006. Durant l'été, sa sœur cadette qui pratique la course à pied, me propose sous forme de défi de faire l'Ancilevienne. Ouaouh, 46 bornes mais qu'est-ce que j'ai fait. Suis-je fous ? Je n'arrive pas à enchainer 2 bornes de plat et je me lance pour 46 en binôme. Bon il va falloir le faire. Etant plus à l'aise en montée, je m'entraine un peu au début de l'été et décide de m'inscrire au Bélier (Trail de 27km). Je mets à peine plus de 3 heures. J'en bave beaucoup en montée que sur le plat. Cela m'a donné confiance. L'ancilevienne arrive et finalement on met 4 heures.
Et voilà, un an plus tard après mes premières tentatives en course à pied, l'Embrunman me revient à l'esprit…cette fois je sais que je suis capable de courir un peu plus que 2 kil. Et là je décroche mon téléphone pour rencontrer Fred et m'inscrire au Hydro. L'aventure commence.
Je cours mon premier Marathon d'Annecy en 4h34. C'est sur que ce n'est pas une perf, mais je ne coure que depuis quelques mois. Grand sentiment de satisfaction après l'avoir couru. Enorme.
Embrunman 2007
Je me retrouve alors au départ de l'Embrunman 2007 avec un entrainement régulier en natation et en course à pied. Pas un gros volume tout de même car je suis souvent en déplacement à l'étranger et cela me bouffe beaucoup de temps y compris les week-ends. En revanche, étant assez confiant en vélo, je me contente de faire seulement 800km (avec tout de même une participation au BRA et ses 230kms.)…Erreur appris à mes dépends car l'édition 2007 fut un calvaire. Je sors de l'eau au bout de 1h13, satisfait. Je monte sur le vélo et arrive jusqu'au col de l'Izoard, doucement mais surement. Une fois en haut et ne connaissant pas le parcours, je me suis dit : ca y est c'est bon, tu redescends sur embrun et c'est terminé pour le vélo. Excès de confiance : deuxième erreur. Les 80 kms restants sont une horreur, je n'avance plus. La cote de Pallon est interminable (elle fait seulement 2 bornes grand max) et la côte de Chalvet a eu raison de mes nerfs. Sous un soleil de plomb, je termine le vélo en me disant que c'est fini, je ne remonterai jamais sur cette machine de torture. Grrrrrrrrrrrrrrr. J'arrive quand même à Embrun dans les temps mais lorsqu'on me demande si je continue je réponds non. Un peu surpris, la bénévole me fait répété plusieurs fois car elle ne comprend pas mais je n'en peu plus. Moralité : deux excès de confiance, la première par manque d'entrainement en vélo et la deuxième car en fait l'Embrunman commence vraiment au col d'Izoard. Je ne regrette rien mais je suis très déçu.
Le lendemain matin je me réveille avec un grand sentiment d'inachevé. Putain que c'est dur de se fixer un objectif, de se lever tous les matins en pensant à ça et foirer le jour J. Finalement la réflexion fût : J-364 avant la revanche ! Na.
Embrunman 2008
Je recommence mon entrainement avec ce coup-ci la ferme intention de faire un peu plus de vélo. Je passe tout l'hiver à courir et à nager régulièrement. Naturellement je participe au marathon d'Annecy. Je voulais faire moins de 4heures et ce sera 3h59. Ouf il était temps. Décidément qu'est-ce que c'est dur un marathon. Je n'arrive pas à courir tout le long. Cette année là je m'inscris à la Marmotte. Ca passe. Une idée m'obstine, je dois trouver du temps pour rouler et j’arrive à faire des grands tours. Finalement j'arrive à Embrun avec plus de 2000km. Cette année sera la bonne. Je me suis vengé dans la côte de Pallon. Toute ma famille et là pour m'encourager. C'est super cool, d'autant plus que les conditions sont dantesques. La pluie, la grêle à l'Izoard et le froid. C'est encore plus dur. Mais je n'ai qu'une idée en tête, finir. Même un tremblement de terre ne m'arrêterait pas. Je passerais la ligne coute que coute. A cause d'une tendinite, j'ai de plus en plus mal au genou mais ce n'est pas grave. Si je dois marcher 30 bornes, je le ferai. Sans trop savoir comment, vers la fin, je n'avais même plus mal, et je me suis remis à courir. Arrivé dans le 40ème km sur la digue du plan d'Embrun, les images de la course commencent à se bousculer dans ma tête, je vois la ligne elle est là bas, c'est le bout du tunnel….ca y est…putain de merde... que c'est BON. Résultats : 15h45 et c'est un des plus beaux jours de ma vie. Je n'en reviens toujours pas. Je suis Embrunman.
Et bien voilà j'ai réussi ce que je voulais depuis deux ans. Maintenant ? Et bien je crois que j'ai chopé le virus et que le plaisir est trop intense. Je dois recommencer ! En vérité j'aime bien les choses qui s'inscrivent dans la durée et je n'ai pas l'intention d'arrêter. Pour l'année prochaine ce sera l'Ironman de Nice. Même si j'affectionne particulièrement l'Embrunman, je vais faire une parenthèse à Nice pour changer et découvrir ce que c'est que l'organisation d'un Ironman officiel.
Pour ne pas changer mes bonnes habitudes, je cours le Marathon d'Annecy 2009. Malheureusement, cette année est marquée par de nombreux déplacement à l'étranger pour le travail et ça complique sérieusement la tâche. En étant moins entrainé mais l'expérience aidant, j'améliore mon temps : 3h50. Un de ces jours il faut que j'arrive à faire 3h30. J'avais bien commencé le vélo et puis pour les mêmes raisons gros coup d'arrêt dans mon entrainement.
Le spectre de d'embrun 2007 revient dans ma mémoire et je ne voudrais pas rater à nouveau. Finalement, je n'ai pas nagé énormément, quelques fois dans le lac au mois de juin, je totalise 1100km de vélo et quelques petites centaine de kil en course à pied. Autant dire du gros braquet… C'est un peu tôt pour moi la fin du mois de juin mais c'est comme ça.
Ironman Nice 2008
Arrivé la veille pour aller chercher le dossard et là, grosse impression sur l'organisation car tout est limpide. Un petit dépliant vous explique ou se situe les choses, le planning, les parcours, les transitions avec les fameux sacs BIKE et RUN…C'est vraiment bien fait.
Je suis le dossard 441 et on me signale que je dois apporter mon vélo entre 18 et 19 heures le samedi avant la course. Grosse surprise par la dimension du parc à vélo ! Je n'ai jamais vu ça. Plus de 2500 biclous, tous rangés correctement alignés. C'est beau.
Lendemain matin, après une courte nuit pas très bien passée, je me lève, mange et me dirige à pied vers le bout de la Promenade des Anglais. Au détour d'une petite rue je croise une pute qui me dit : "alors on y va ?". A-t-elle cru qu'il s'agissait d'une partie de jambe en l'air en combinaison moulante dans la mer…coquine…qu'est ce que je raconte. Revenons à la course.
Arrivé dans le parc à vélo, je me prépare doucement et file vers la ligne de départ. Un mec ajuste le gonflage de ses roues et explose un pneu à 5 minutes de la fermeture du parc ! Quel stress pour lui, je n’aimerais pas être à sa place. Heureusement de mon coté j’attache beaucoup d’importance à la mécanique, et mes pneus, ma chaine et mes câbles de frein sont en bon état avant une telle course.
Ca y est, nous y sommes, le speaker fait monter la sauce et PAN ! C’est partie. J’ai pris quelques coups pendant la natation notamment à cause de ceux qui pratique quelques jambes de brasse …Grrr. C’est cool de nager dans la mer. J’avais un peu peur avant la course de ressortir plein de sel. Visiblement sur la fin du parcours, j’ai ressenti un courant d’eau froide qui semblait être de l’eau douce. Il doit y avoir une sortie d’une rivière sous la Promenade car je ressors et ne trouve pas que je suis « salé ». 1h18. C’est moins bien que les précédentes fois mais c’est normal, je préfère assurer.
Une fois sur le vélo, tous se passe bien jusqu’au sommet du col de l’Ecre (70km). J’ai un petit coup de moins bien à cause peut être la chaleur. C’est dur dans la tête car il reste 110km. Mais bon je suis là pour ça donc je mettrai le temps qu’il faudra. Et puis le profil de la route est maintenant plutôt descendent jusqu’à Nice mis à part une bonne bosse de quelques kilomètres. Je fini le vélo en 7h16. Ce parcours est très très joli. Les villages de l’arrière pays sont de toute beauté.
Commence le marathon et j’ai plutôt une bonne surprise car je n’ai pas de douleur ou de signe de fatigue prononcé. Je commence à franchement avoir du mal à bouffer du sucrer, j’ai l’impression que ce va me faire gerber. Jusqu’à la fin, je m’alimente avec des Tuc, comme à l’apéro. Il n’y avait que cela de salé et ça passé bien. Les quatre boucles sur la promenade sont interminables. J’ai couru plus de 13 bornes sans m’arrêter puis après par alternance. Arrivé dans la dernière boucle, il me reste un peu plus d’une heure pour faire les derniers 10,5km si je veux terminer en moins de 14 heures. Je me suis donc employé à courir, courir, courir, courir, courir, courir. Putain, ca va le faire, allez gars, tu peux le faire. Et puis la magie des trois derniers kil où j’accélère car je sens que ca va être court et le miracle se produit. J’ai fini comme un malade en serrant les dents pour au final mettre 5h au marathon et 13h55 au total. IRONMAN. Sur tous le parcours du marathon, ma famille est là et ca fait vraiment du bien.
Après la course, c’était génial. Le sentiment d’avoir conclu ce projet une fois de plus, un peu sur la corde car je n’avais pas beaucoup d’entrainement. Mais bon j’en profite pour passer un message pour ceux qui ont envie de faire ce truc et qui doute. Franchissez le pas ! ca en vaut la peine et puis c’est possible ! La preuve car je ne suis pas un très grand athlète.
Je voudrais aussi remercier tous ceux qui m’ont apporté de près ou de loin leur aide. Merci aussi aux Hydros. D’ailleurs j’en profite pour dire que je suis conscient que je ne me suis pas impliqué dans le club ces trois dernières années et je vais corriger le tir pour la suite.
A ce jour je n’ai pas encore décidé ce que je ferai pour l’année 2010. Je songe déjà à une nouvelle participation Haute Alpine…
Comment finir sur la ligne de départ d'un Ironman ?
Dire que je me suis inscrit la première fois au Hydro en septembre 2006 en vue de finir le triathlon d'Embrun. J'avais découvert le triathlon un peu par hasard par le biais de l'Embrunman pendant des vacances d'été passées à Embrun. J'avais gardé ça dans un coin de ma tête, complètement ahuris la première fois avec la réflexion d'un peu tout le monde à savoir : je n'arriverais jamais à faire ce machin là, c'est impossible et c'est un truc de marteau.
En 2003, rentrant en école d'ingénieur, le sport redevient obligatoire. Putain fait chier, moi qui ne pratique plus ça depuis des années, il va falloir se remettre à bouger. Mais quoi faire. J'ai toujours aimé l'eau et je décide donc de choisir la natation. Je fais une séance de natation par semaine et arrive à boucler 400 mètres assez facilement. Finalement, ce n'est pas si mal le sport !
En même temps, je m'étais mis au vélo avec mon Frère depuis quelques années en pratiquant de façon régulière. En plus, le compagnon de ma Maman, un sportif expérimenté en vélo et en montagne, me transmet le virus. De fil en aiguille, je me suis pris au jeu et de passion pour la grimpette et particulièrement pour le franchissement des cols. J'habitais à coté de Grenoble et ce n'est pas les raidards qui manquaient. Et puis voilà, en 2005, je me lance un défit et me fixe pour objectif de finir la Marmotte (Croix de Fer, Galibier et Alpe d'Huez – 174km et 5000m de dénivelé). C'était la première fois que je faisais des sorties à vélo de plus de 150kms. Je me suis révélé ainsi pour les courses d'endurance, un effort qui me convenait bien. Désormais, en VTT ou à vélo de route, je prends un très grand plaisir à découvrir les paysages, à rentrer le soir chez moi complètement crevé avec la satisfaction d'avoir bien profité et d'avoir produit un effort.
Pour des raisons professionnelles, je dois déménager en aout 2005 sur Epagny. Et là, une idée me turlupine dans la tête : l'Embrunman. J'arrive à boucler des tours de vélo de 180 bornes avec beaucoup de dénivelé, la natation me semble compliquée mais bon c'est certainement possible avec de l'entrainement. Problème, la course à pied, ce n'est pas mon truc…et 42 bornes c'est long. Un soir en rentrant du travail, j'ai pris mes chaussures et j'ai tenté de faire quelques kilomètres. Allez soyons fous faisons le tour de la zone d'Auchan ! Quel tôlé. Je fais 2 bornes et j'ai les jambes comme des poteaux. Résultat, je finis à pied et rentre avec la certitude que définitivement ce n'est pas pour moi. Je resterais à faire du vélo et de la montagne à pied, cela me convient mieux.
J'abandonne donc cette idée un peu folle.
Et puis je rencontre ma copine début 2006. Durant l'été, sa sœur cadette qui pratique la course à pied, me propose sous forme de défi de faire l'Ancilevienne. Ouaouh, 46 bornes mais qu'est-ce que j'ai fait. Suis-je fous ? Je n'arrive pas à enchainer 2 bornes de plat et je me lance pour 46 en binôme. Bon il va falloir le faire. Etant plus à l'aise en montée, je m'entraine un peu au début de l'été et décide de m'inscrire au Bélier (Trail de 27km). Je mets à peine plus de 3 heures. J'en bave beaucoup en montée que sur le plat. Cela m'a donné confiance. L'ancilevienne arrive et finalement on met 4 heures.
Et voilà, un an plus tard après mes premières tentatives en course à pied, l'Embrunman me revient à l'esprit…cette fois je sais que je suis capable de courir un peu plus que 2 kil. Et là je décroche mon téléphone pour rencontrer Fred et m'inscrire au Hydro. L'aventure commence.
Je cours mon premier Marathon d'Annecy en 4h34. C'est sur que ce n'est pas une perf, mais je ne coure que depuis quelques mois. Grand sentiment de satisfaction après l'avoir couru. Enorme.
Embrunman 2007
Je me retrouve alors au départ de l'Embrunman 2007 avec un entrainement régulier en natation et en course à pied. Pas un gros volume tout de même car je suis souvent en déplacement à l'étranger et cela me bouffe beaucoup de temps y compris les week-ends. En revanche, étant assez confiant en vélo, je me contente de faire seulement 800km (avec tout de même une participation au BRA et ses 230kms.)…Erreur appris à mes dépends car l'édition 2007 fut un calvaire. Je sors de l'eau au bout de 1h13, satisfait. Je monte sur le vélo et arrive jusqu'au col de l'Izoard, doucement mais surement. Une fois en haut et ne connaissant pas le parcours, je me suis dit : ca y est c'est bon, tu redescends sur embrun et c'est terminé pour le vélo. Excès de confiance : deuxième erreur. Les 80 kms restants sont une horreur, je n'avance plus. La cote de Pallon est interminable (elle fait seulement 2 bornes grand max) et la côte de Chalvet a eu raison de mes nerfs. Sous un soleil de plomb, je termine le vélo en me disant que c'est fini, je ne remonterai jamais sur cette machine de torture. Grrrrrrrrrrrrrrr. J'arrive quand même à Embrun dans les temps mais lorsqu'on me demande si je continue je réponds non. Un peu surpris, la bénévole me fait répété plusieurs fois car elle ne comprend pas mais je n'en peu plus. Moralité : deux excès de confiance, la première par manque d'entrainement en vélo et la deuxième car en fait l'Embrunman commence vraiment au col d'Izoard. Je ne regrette rien mais je suis très déçu.
Le lendemain matin je me réveille avec un grand sentiment d'inachevé. Putain que c'est dur de se fixer un objectif, de se lever tous les matins en pensant à ça et foirer le jour J. Finalement la réflexion fût : J-364 avant la revanche ! Na.
Embrunman 2008
Je recommence mon entrainement avec ce coup-ci la ferme intention de faire un peu plus de vélo. Je passe tout l'hiver à courir et à nager régulièrement. Naturellement je participe au marathon d'Annecy. Je voulais faire moins de 4heures et ce sera 3h59. Ouf il était temps. Décidément qu'est-ce que c'est dur un marathon. Je n'arrive pas à courir tout le long. Cette année là je m'inscris à la Marmotte. Ca passe. Une idée m'obstine, je dois trouver du temps pour rouler et j’arrive à faire des grands tours. Finalement j'arrive à Embrun avec plus de 2000km. Cette année sera la bonne. Je me suis vengé dans la côte de Pallon. Toute ma famille et là pour m'encourager. C'est super cool, d'autant plus que les conditions sont dantesques. La pluie, la grêle à l'Izoard et le froid. C'est encore plus dur. Mais je n'ai qu'une idée en tête, finir. Même un tremblement de terre ne m'arrêterait pas. Je passerais la ligne coute que coute. A cause d'une tendinite, j'ai de plus en plus mal au genou mais ce n'est pas grave. Si je dois marcher 30 bornes, je le ferai. Sans trop savoir comment, vers la fin, je n'avais même plus mal, et je me suis remis à courir. Arrivé dans le 40ème km sur la digue du plan d'Embrun, les images de la course commencent à se bousculer dans ma tête, je vois la ligne elle est là bas, c'est le bout du tunnel….ca y est…putain de merde... que c'est BON. Résultats : 15h45 et c'est un des plus beaux jours de ma vie. Je n'en reviens toujours pas. Je suis Embrunman.
Et bien voilà j'ai réussi ce que je voulais depuis deux ans. Maintenant ? Et bien je crois que j'ai chopé le virus et que le plaisir est trop intense. Je dois recommencer ! En vérité j'aime bien les choses qui s'inscrivent dans la durée et je n'ai pas l'intention d'arrêter. Pour l'année prochaine ce sera l'Ironman de Nice. Même si j'affectionne particulièrement l'Embrunman, je vais faire une parenthèse à Nice pour changer et découvrir ce que c'est que l'organisation d'un Ironman officiel.
Pour ne pas changer mes bonnes habitudes, je cours le Marathon d'Annecy 2009. Malheureusement, cette année est marquée par de nombreux déplacement à l'étranger pour le travail et ça complique sérieusement la tâche. En étant moins entrainé mais l'expérience aidant, j'améliore mon temps : 3h50. Un de ces jours il faut que j'arrive à faire 3h30. J'avais bien commencé le vélo et puis pour les mêmes raisons gros coup d'arrêt dans mon entrainement.
Le spectre de d'embrun 2007 revient dans ma mémoire et je ne voudrais pas rater à nouveau. Finalement, je n'ai pas nagé énormément, quelques fois dans le lac au mois de juin, je totalise 1100km de vélo et quelques petites centaine de kil en course à pied. Autant dire du gros braquet… C'est un peu tôt pour moi la fin du mois de juin mais c'est comme ça.
Ironman Nice 2008
Arrivé la veille pour aller chercher le dossard et là, grosse impression sur l'organisation car tout est limpide. Un petit dépliant vous explique ou se situe les choses, le planning, les parcours, les transitions avec les fameux sacs BIKE et RUN…C'est vraiment bien fait.
Je suis le dossard 441 et on me signale que je dois apporter mon vélo entre 18 et 19 heures le samedi avant la course. Grosse surprise par la dimension du parc à vélo ! Je n'ai jamais vu ça. Plus de 2500 biclous, tous rangés correctement alignés. C'est beau.
Lendemain matin, après une courte nuit pas très bien passée, je me lève, mange et me dirige à pied vers le bout de la Promenade des Anglais. Au détour d'une petite rue je croise une pute qui me dit : "alors on y va ?". A-t-elle cru qu'il s'agissait d'une partie de jambe en l'air en combinaison moulante dans la mer…coquine…qu'est ce que je raconte. Revenons à la course.
Arrivé dans le parc à vélo, je me prépare doucement et file vers la ligne de départ. Un mec ajuste le gonflage de ses roues et explose un pneu à 5 minutes de la fermeture du parc ! Quel stress pour lui, je n’aimerais pas être à sa place. Heureusement de mon coté j’attache beaucoup d’importance à la mécanique, et mes pneus, ma chaine et mes câbles de frein sont en bon état avant une telle course.
Ca y est, nous y sommes, le speaker fait monter la sauce et PAN ! C’est partie. J’ai pris quelques coups pendant la natation notamment à cause de ceux qui pratique quelques jambes de brasse …Grrr. C’est cool de nager dans la mer. J’avais un peu peur avant la course de ressortir plein de sel. Visiblement sur la fin du parcours, j’ai ressenti un courant d’eau froide qui semblait être de l’eau douce. Il doit y avoir une sortie d’une rivière sous la Promenade car je ressors et ne trouve pas que je suis « salé ». 1h18. C’est moins bien que les précédentes fois mais c’est normal, je préfère assurer.
Une fois sur le vélo, tous se passe bien jusqu’au sommet du col de l’Ecre (70km). J’ai un petit coup de moins bien à cause peut être la chaleur. C’est dur dans la tête car il reste 110km. Mais bon je suis là pour ça donc je mettrai le temps qu’il faudra. Et puis le profil de la route est maintenant plutôt descendent jusqu’à Nice mis à part une bonne bosse de quelques kilomètres. Je fini le vélo en 7h16. Ce parcours est très très joli. Les villages de l’arrière pays sont de toute beauté.
Commence le marathon et j’ai plutôt une bonne surprise car je n’ai pas de douleur ou de signe de fatigue prononcé. Je commence à franchement avoir du mal à bouffer du sucrer, j’ai l’impression que ce va me faire gerber. Jusqu’à la fin, je m’alimente avec des Tuc, comme à l’apéro. Il n’y avait que cela de salé et ça passé bien. Les quatre boucles sur la promenade sont interminables. J’ai couru plus de 13 bornes sans m’arrêter puis après par alternance. Arrivé dans la dernière boucle, il me reste un peu plus d’une heure pour faire les derniers 10,5km si je veux terminer en moins de 14 heures. Je me suis donc employé à courir, courir, courir, courir, courir, courir. Putain, ca va le faire, allez gars, tu peux le faire. Et puis la magie des trois derniers kil où j’accélère car je sens que ca va être court et le miracle se produit. J’ai fini comme un malade en serrant les dents pour au final mettre 5h au marathon et 13h55 au total. IRONMAN. Sur tous le parcours du marathon, ma famille est là et ca fait vraiment du bien.
Après la course, c’était génial. Le sentiment d’avoir conclu ce projet une fois de plus, un peu sur la corde car je n’avais pas beaucoup d’entrainement. Mais bon j’en profite pour passer un message pour ceux qui ont envie de faire ce truc et qui doute. Franchissez le pas ! ca en vaut la peine et puis c’est possible ! La preuve car je ne suis pas un très grand athlète.
Je voudrais aussi remercier tous ceux qui m’ont apporté de près ou de loin leur aide. Merci aussi aux Hydros. D’ailleurs j’en profite pour dire que je suis conscient que je ne me suis pas impliqué dans le club ces trois dernières années et je vais corriger le tir pour la suite.
A ce jour je n’ai pas encore décidé ce que je ferai pour l’année 2010. Je songe déjà à une nouvelle participation Haute Alpine…
Invité- Invité
Re: Ironman France Nice
merci pour ton cr et merci pour nous avoir fait vivre tes émotions depuis tout ce temps
félicitations le finisher
félicitations le finisher
ARNO- Nombre de messages : 919
Age : 52
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Ironman France Nice
J'ai adoré le passage de la pute...
et tu as livré le secret pour finir un ironman... ne pas trop modifier son alimentation de base... je veux bien sûr parler des tuc à l'apéritif...
et tu as livré le secret pour finir un ironman... ne pas trop modifier son alimentation de base... je veux bien sûr parler des tuc à l'apéritif...
Juju Del Piero- Nombre de messages : 5120
Age : 48
Localisation : Torino
Date d'inscription : 24/10/2006
ressenti après le 2ème triathlon de ma vie
salut les Hydros,
ce n'est pas un compte rendu mais plus un petit ressenti que j'ai envoyé à mes proches et à mes amis après la course.
Aujourd'hui, plusieurs sentiments se mêlent dans mon esprit. Je suis partagé entre une satisfaction, une déception et une certaine sérénité.
* Satisfaction d'avoir pris part à une course qui depuis que je suis gamin, me fait rêver, satisfaction bien sûr d'avoir franchi la ligne d'arrivée (en entier et avant la nuit en plus !), et enfin satisfaction d'avoir partagé ce moment intense avec mes proches.
* Déception, car aujourd'hui, ce pour quoi je me suis entraîné pendant 6 mois, ce avec quoi j'ai pu « saouler » mes amis pendant cette période, toute cette énergie positive à destination de cet objectif aujourd'hui atteint, laissent place à un vide (que je vais probablement me dépêcher de combler) ;-) ).
* La sérénité, .. ça doit être l'âge ! je rigole ! Juste la sensation après coup d'avoir réussi quelque chose au cours du quel j'ai pris beaucoup de plaisir. Peut être aussi un mélange de fatigue, d'un complet relâchement de pression, d’avoir un peu plus de temps à moi, mais surtout d’avoir été entouré, soutenu par mes proches ET mes amis au travers de leurs messages d'encouragement. Ce mail est surtout pour vous, pour vous remercier, vous dire ce que j'ai ressenti ces derniers jours.
Le doute tout au long des semaines précédentes, à rêver de la ligne d’arrivée pendant les entrainements (pas assez nombreux c'est sûr), les douleurs jamais très loin et qui ne manquent pas de se raviver quelques jours avant l’épreuve, le doute aussi de certaines personnes autour de moi sur ma capacité à finir une telle épreuve … mais la joie de fouler le tapis bleu, 225 km et 13H53mn plus tard, passer sous le portique d'arrivée !
Cette année 2009 est riche en occupations : le boulot à SUP’AIR bien sûr, mais aussi la MJC, sans directrice,ce qui m’a imposé d’être un peu plus présent aux côtés de l’équipe, les travaux dans mon nouvel appart (pas encore fini mais bientôt !), ma vie perso et puis la préparation à l’Ironman. Les journées sont courtes, mais cela confirme que l’on parvient toujours à trouver l’énergie et le temps nécessaire pour parvenir à ses buts.
Merci à Marie de m’avoir supporté depuis le début, à mes collègues de buro, ma famille, à ma sœur pour les photos, mes amis, au mec qui m’a doublé sur son vélo avec son seul bras pour la leçon d’humilité et enfin aux 2 concurrents âgés de 70 ans pour celle de courage.
On grandit aussi avec des objectifs, des rêves que l'on cherche à atteindre, aussi multiples et diverses qu'ils soient. Nice en a été un majeur et m’a fait avancer.
Savoir si je ferais d’autres Ironman ? Deux jours après, mes jambes, mes genoux et mon corps en entier ne sont pas encore tout à fait d’accord, mais il me reste un an pour les convaincre et les persuader de revivre à Nice ou ailleurs, de telles émotions et si possible de les partager avec un pote.
Je voulais juste dédier ce premier Ironman à mes deux grands pères, pour tout ce qu’ils m’ont apportés dans ma jeunesse, pour le goût du vélo et de l’effort, parce qu’ils travaillaient tous les deux à quelques centaines de mètres d’où a été donné le départ, et parce que j’ai eu le temps de penser à eux pendant la course et qu’ils auraient été fiers de moi…
Ce matin la vie normale a repris son cours... lever 5H , 20 bornes de vélo pour rejoindre un pote à Talloires, montée au col des Frettes à pieds, descente en mini parapente à mach 12, petite baignade dans le lac (faut bien se laver un peu ;-) et puis boulot ... c'est clair on n'a pas des vies faciles quand on habite Annecy mais bon... ;-)
Bonne journée à tous et à dimanche !
Laurent,
ce n'est pas un compte rendu mais plus un petit ressenti que j'ai envoyé à mes proches et à mes amis après la course.
Aujourd'hui, plusieurs sentiments se mêlent dans mon esprit. Je suis partagé entre une satisfaction, une déception et une certaine sérénité.
* Satisfaction d'avoir pris part à une course qui depuis que je suis gamin, me fait rêver, satisfaction bien sûr d'avoir franchi la ligne d'arrivée (en entier et avant la nuit en plus !), et enfin satisfaction d'avoir partagé ce moment intense avec mes proches.
* Déception, car aujourd'hui, ce pour quoi je me suis entraîné pendant 6 mois, ce avec quoi j'ai pu « saouler » mes amis pendant cette période, toute cette énergie positive à destination de cet objectif aujourd'hui atteint, laissent place à un vide (que je vais probablement me dépêcher de combler) ;-) ).
* La sérénité, .. ça doit être l'âge ! je rigole ! Juste la sensation après coup d'avoir réussi quelque chose au cours du quel j'ai pris beaucoup de plaisir. Peut être aussi un mélange de fatigue, d'un complet relâchement de pression, d’avoir un peu plus de temps à moi, mais surtout d’avoir été entouré, soutenu par mes proches ET mes amis au travers de leurs messages d'encouragement. Ce mail est surtout pour vous, pour vous remercier, vous dire ce que j'ai ressenti ces derniers jours.
Le doute tout au long des semaines précédentes, à rêver de la ligne d’arrivée pendant les entrainements (pas assez nombreux c'est sûr), les douleurs jamais très loin et qui ne manquent pas de se raviver quelques jours avant l’épreuve, le doute aussi de certaines personnes autour de moi sur ma capacité à finir une telle épreuve … mais la joie de fouler le tapis bleu, 225 km et 13H53mn plus tard, passer sous le portique d'arrivée !
Cette année 2009 est riche en occupations : le boulot à SUP’AIR bien sûr, mais aussi la MJC, sans directrice,ce qui m’a imposé d’être un peu plus présent aux côtés de l’équipe, les travaux dans mon nouvel appart (pas encore fini mais bientôt !), ma vie perso et puis la préparation à l’Ironman. Les journées sont courtes, mais cela confirme que l’on parvient toujours à trouver l’énergie et le temps nécessaire pour parvenir à ses buts.
Merci à Marie de m’avoir supporté depuis le début, à mes collègues de buro, ma famille, à ma sœur pour les photos, mes amis, au mec qui m’a doublé sur son vélo avec son seul bras pour la leçon d’humilité et enfin aux 2 concurrents âgés de 70 ans pour celle de courage.
On grandit aussi avec des objectifs, des rêves que l'on cherche à atteindre, aussi multiples et diverses qu'ils soient. Nice en a été un majeur et m’a fait avancer.
Savoir si je ferais d’autres Ironman ? Deux jours après, mes jambes, mes genoux et mon corps en entier ne sont pas encore tout à fait d’accord, mais il me reste un an pour les convaincre et les persuader de revivre à Nice ou ailleurs, de telles émotions et si possible de les partager avec un pote.
Je voulais juste dédier ce premier Ironman à mes deux grands pères, pour tout ce qu’ils m’ont apportés dans ma jeunesse, pour le goût du vélo et de l’effort, parce qu’ils travaillaient tous les deux à quelques centaines de mètres d’où a été donné le départ, et parce que j’ai eu le temps de penser à eux pendant la course et qu’ils auraient été fiers de moi…
Ce matin la vie normale a repris son cours... lever 5H , 20 bornes de vélo pour rejoindre un pote à Talloires, montée au col des Frettes à pieds, descente en mini parapente à mach 12, petite baignade dans le lac (faut bien se laver un peu ;-) et puis boulot ... c'est clair on n'a pas des vies faciles quand on habite Annecy mais bon... ;-)
Bonne journée à tous et à dimanche !
Laurent,
Re: Ironman France Nice
Merci pour ce super compte-rendu Laurent. Il me semble qu'on avait parlé de refaire l'Ironman de Roth l'an prochain. Pour celui-ci ou un autre ne lache pas la pression, commence déjà à t'y préparer mentalement.
Phil- Nombre de messages : 1588
Age : 61
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 19/11/2006
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lun 26 Juin 2017 - 13:22 par Stouff
» Marion - absente
Mer 21 Juin 2017 - 13:17 par Elena
» Vend dossard étape du tour
Lun 12 Juin 2017 - 22:29 par Camille
» AinTriMan 5-6 août 2017 - Le tri à toutes les sauces
Lun 29 Mai 2017 - 23:12 par Océane
» Vélo dim 28/5/17
Ven 26 Mai 2017 - 21:35 par Tonio
» CORVEE TRI 2017
Sam 20 Mai 2017 - 9:11 par Stouff
» TRI de Rumilly
Ven 5 Mai 2017 - 11:43 par Bruno C
» Réunions 2017
Mer 3 Mai 2017 - 20:28 par Stouff
» CHALLENGE HYDRO 2016/2017
Mar 25 Avr 2017 - 19:48 par Tonio
» Is a medical certificate needed for athletes from USA?
Jeu 13 Avr 2017 - 16:31 par Lucero