traversée du lac - 15 Aout

Inscrit sur le 5 km. objectif moins d'1h30....

Idem mais pas aussi ambitieuse ...:-)

fredo de st jo a écrit:Inscrit sur le 5 km. objectif moins d'1h30....

Va rien falloir lâcher mon Fred !!!
En faisant une règle de trois avec ton temps d'Elbe, ça fait 89mn ...
Du coup, je mise 20 balles sur toi !!!
(c'est pas du tout pour te mettre la pression !! )

Je pense que je serais avec vous... pensez vous qu'il faut s'inscrire vite ?

Fredo on se fait des séance nat à St Jo le soir ?

ludo a écrit:Je pense que je serais avec vous... pensez vous qu'il faut s'inscrire vite ?

Fredo on se fait des séance nat à St Jo le soir ?

Comment ça, la traversée du lac, Ludo?!
T'étais pas censé faire une vraie course le 15 août???

Inscrite sur le 2,3 km avec mon père...

Inscrit sur le 5 km.
Moins de 1H30 (avec combi), ça doit pouvoir le faire, si je me laisse pas trop aller pendant mes vacances!

Inscrit sur le 1000m avec Sylvaine...
Just for fun !

Inscrit sur le 5000. Tout arrive !

(je dois être complètement déprimé... )

Dommage, les inscriptions sont closes
J'aurais bien fait le 2400m...

Hello les hydros qui nagent (*)
Qui prendra la navette demain matin à 6h45 à l'Impérial ?

(*) tiens, tiens... tout arrive!

Pas moi...

Jean fred et moi 😃😃

....ca s'est passé à la vitesse de l'éclair ! Enfin, presque !
1000m sans entraînement, 15'05.. Avec un peu de bornes ça pourrait sortir dans les 13' voire un peu moins.. ca fait du bien quand-même, même si les épaules ont un peu chauffé..  
Sylvaine pour sa toute première sort en 21'37.. pas mal pour qq'un qui se faisait tout un plat du départ groupé..
Restés pour voir sortir les courageux du 5000, euhhh 5400 apparemment, tous bien contents et tous arrivés dans des temps canon...
Big BRAVO à toutes et tous..!

C'est un super temps temps STOUFF. Et pour Sylvaine, l'année dernière dans mes premiers départs natations, j'ai fait un 22 min sur un 800 mètre sortie à l'Australienne. Donc je dit chapeau !

Un bon moment à partager entre Hydros , c'était sympa en dehors du manque de signalisation ( ce qui nous a permis à tous de faire du rab 😜😜) !! Bravo a tous et toutes !!!

En attendant les récits de nos Embrunmen...

Si un jour on m’avait dit que je m’inscrirais à ce genre d’épreuves…

Laure, Fredo, Jean et Johan m’ont convaincu de me joindre à eux et à Bruno pour représenter dignement (sic) Les Hydros sur une épreuve à domicile taillée pour eux (sic) : les 5000m de La Traversée du Lac d’Annecy 2015 organisée par Les Dauphins d’Annecy.

Samedi 15 aout, le rendez-vous est fixé à 6h45 devant l’Impérial pour prendre la navette qui doit nous conduire au départ, plage de la Brune à Veyrier-du-Lac. Il fait gris et frais mais il ne pleut plus et le lac est calme. Les conditions sont idéales. Pourtant, on n’est quand même pas bien flambards pendant le trajet et Jean ne fait rien pour détendre l’atmosphère avec une petite remarque assassine : « dire qu’il faudra refaire tout ce trajet en sens inverse à la nage… ».

Arrivée sur la plage de départ vers 7h en même temps que Stéphane J. (la torpille), marquage au marqueur des mains et du dos (non, pas du dos pour ces feignants de triathlètes qui nageront dans leur néoprène… à part Stéphane mais, lui, c’est pas pareil), petit détour par les toilettes et il est temps de se changer pour être à l’heure au départ prévu à 8h.

Et les quelques 300 partants (dont quelques grands noms français et suisses de la natation longue distance) sont à l’heure… mais pas les organisateurs. Et le départ n’est donné qu’à 8h15 après un interminable appel de tous les numéros de partants (WTF ??!!). J’espère qu’ils décaleront aussi d’un quart d’heure les départs des 1000m et 2400m pour que ce ne soit pas le bordel…

Pas de pression pour bibi car aucune ambition chronométrique extravagante (moins de 1h40?) alors je me place consciencieusement au fond du peloton au départ. L’eau n’est pas froide du tout (23 ou 24°C peut être ?) et je regrette déjà le bonnet de bain en silicone enfilé sous le bonnet de la course.

Large détour autour la première bouée pour ne pas être gêné mais, à la sortie, je me trouve un peu englué sur le mauvais côté d’un flux de nageurs qui me semble dériver trop loin de la rive droite du lac. Çà ne me plaît pas trop alors je coupe mon effort (sic) pour passer de l’autre côté et, rapidement, je me retrouve seul, complètement isolé. Encore une fois, un bel étalage de mes aptitudes de triathlète pour bénéficier du drafting en natation ! (quel nul ce DaJo…)

Donc natation solitaire et sans stress en 2, 3 voire 4 temps. Mais je ne parviens pas à distinguer la seule bouée sensée nous guider au milieu de la première looooongue ligne droite et je dérive. Je suis seul dans mon coin mais je ne suis pas le seul à connaître ce problème car tout le monde à l’arrivée se plaindra de ce balisage de parcours pour le moins insuffisant (deux pauvres petites bouées avec un petit ballon à air accroché à chacune pour les distinguer des autres bouées permanentes du lac).

Au départ, les bénévoles de l’organisation étaient bien sympas mais personne n’a pu de me dire à quelle distance cette bouée et celle du virage se trouveraient. Et il n’y avait aucune info sur le site web de l’épreuve. Donc je passe le virage en un peu plus de 1h01’ mais çà ne me dit absolument rien sur mon allure. La bouée du virage me permet de retrouver quelques nageurs mais, à la sortie, je m’isole à nouveau… involontairement. Toujours aucune bouée pour indiquer le parcours et, au loin, la ligne d’arrivée n’est pas distinguable. On ne sait pas quel repère viser. C’est nul.

Les sensations ne sont pas mauvaises mais vraiment pas exceptionnelles non plus. Je m’ennuie et il me tarde trop d’arriver. Je me déconcentre et laisse ma technique (sic) se dégrader (encore plus). Il me faut trois mille ans pour atteindre l’Impérial. J’en ai marre…

Bien entendu (sic), l’organisation n’a pas décalé les autres départs et, dans les derniers hectomètres, je dois slalomer entre les brasseurs du 1000m partis à 9h30.

Au bout de 1h42’55 , au milieu des brasseurs~marcheurs, je franchis enfin la ligne d’arrivée, bien planquée derrière l’Ile aux Cygnes dans 50cm d’eau boueuse. Content d’en finir mais un peu déçu par ce chrono médiocre, même pour un piètre nageur comme moi.

Débriefing rapide mais sympa avec les potes qui ont tous bien mieux nagé que moi (d’après leurs GPS respectifs, ils ont nagé entre 5300 et 5700m) et qui, déjà, sont douchés et rhabillés. Heureusement qu’il n’y avait pas que le DaJo pour représenter Les Hydros aujourd’hui...;-)

Les 5000m de l’ARENA Cup n’ont donc pas fait naître chez bibi un amour irrésistible pour les épreuves de natation longue distance en eau libre. Ils ne m’ont pas non plus fait découvrir des paysages exotiques. Mais les 5000m de La Traversée du Lac d’Annecy 2015 m’ont quand même permis :
-    de nager plus loin et surtout plus longtemps (sic) que je ne l’avais jamais fait,
-    de m’aventurer dans des profondeurs de classement jamais explorées jusqu’à lors, tous sports confondus.
Donc, au final, je suis quand même content d’y avoir participé :-)

D’abord toutes les félicitations aux finishers de l’Embrunman, Chris (le stakhanoviste de l’embrunman), Arnaud et Fred. Fallait le faire cette année par les conditions étaient difficiles sur la partie vélo.
Arrivé sur place l’avant-veille, j’ai eu le temps de prendre la température, et franchement, embrun « ça pue le triathlon ».
ça nage dans tous les sens au plan d’eau, j’émettrais même l’idée d’installer des lignes d’eau pour éviter les collisions frontales! Des cyclistes qui monopolisent les routes au désespoir des automobilistes (rouler à 2 de front est de rigueur à embrun) et je ne parle pas des coureurs à pied qui font fondre le goudron ou gravitent autour du plan d’eau, bref, on se sent dans son élément à Embrun et franchement, il n’y a rien de mieux pour donner envie de pratiquer ce sport.

Pour en revenir à la course :
Moi qui rêvait de nager sans combi cette année, et bien je l’ai fait, même si ce fût involontaire, juste un oubli dans mon sac. Ça ne m’a pas perturbé plus que cela, mais simplement incité à rester couvert le plus longtemps possible avant la mise à l’eau (fait pas chaud non plus à 7h du matin à Embrun). Du coup, impossible de me placer en première ligne au départ et là je partage l’appréhension de certains sur la partie natation, j’aurais mieux fait de mettre des gants de boxe. Bref, je passe, mais j’ai dû alterner crawl / crawl water-polo sur les 200 premiers mètres. La suite sera plus paisible même si l’idée de faire partir les filles seulement 5 mn avant les hommes s’avère être incommodante, pour les dernières femmes qui se font chahuter par les hommes et pour les hommes qui doivent zigzaguer pour se frayer un chemin (peut être une explication aux 1 650 m à ma montre pour un parcours qui devait faire 1 500m). Les 600 derniers mètres seront tout simplement magiques, un pur bonheur de trouver enfin son rythme et nager en admirant le lever du soleil.
J’en termine au bout de 25 mn, transition éclair (c’est l’avantage de nager sans combi), et c’est parti pour la partie cycliste.
Pas le temps de souffler, car on attaque immédiatement par une belle ascension de 8km (finalement la partie la plus difficile), pas trop le temps d’admirer le paysage, mais plutôt les vélos qui me doublent. J’ai pris un rythme prudent car quelques années en arrière j’avais attaqué trop dur au départ et payé cash par la suite. Finalement, la deuxième partie est moins raide mais je ne me mets jamais dans le rouge, je gère, puis prends le temps d’admirer le lac sur les hauteurs de saint Apollinaire, tout simplement magnifique. S’ensuit la descente sur le lac, finalement pas si technique que ça et plutôt roulante. La partie finale est plutôt roulante avec deux belles bosses dans lesquelles j’appuie un peu sur les pédales pour reprendre quelques concurrents qui me doubleront à quelques km de l’arrivée (un peloton d’une bonne trentaine de coureurs me dépassera sans un signe………) dommage que les arbitres n’aient pas été plus présents sur la fin…..
Je profite des chaises installées dans le parc à vélo pour mettre des chaussettes, histoire d’être plus confortable. Je pars prudemment, 13hm/h, puis surpris que le parcours m’emprunte pas le coup de cul pour rejoindre la route mais plutôt continue sur les bords du plan d’eau (ma foi c’est pas plus mal, on a en déjà mangé assez de dénivelé à vélo). Puis à la pancarte 1km, le drame, je croise la route de Bertrand Billard le vainqueur, ça a dû me déconcentrer car je me tords la cheville gauche, je ne sais pas si c’est un impression mais j’ai cru sentir le sol sous ma cheville, grosse douleur, le cœur qui monte à 200 puls………..bref ça gamberge un peu dans ma tête mais impossible d’abandonner, car Embrun. Je continue malgré la douleur qui s’amenuise pour finalement disparaitre au bout de 500m. Nul la peine d’insister, mais mon regard sera rivé sur le sol jusqu’à la ligne d’arrivé. Au demi-tour je me sens pousser des ailes. En fait c’est en faux plat descendant le long de la Durance et vent dans le dos, mais tout de même je double et double encore autour du plan d’eau. Finalement je termine à 14 de moyenne, donc plutôt satisfait et surtout dans un temps final inférieur de 17 mn à ma dernière participation d’il y a une dizaine d’années (parcours identique), preuve que l’âge n’a pas d’effet sur la performance.
La douleur à la cheville n’a pas tardé à se manifester une fois la ligne d’arrivée passée, direction tente des médecins pour un bon strapping et de la glace. J’ai bien jazzé toute la suite de la journée et le lendemain, mais ça en valait la peine.
Allez je lance le move mais l’an prochain c’est l’Embrunman pour moi, 10 ans après…………

Benoît, tu l'as dit et écrit : tu ne peux plus reculer pour le 15/8/2016 !

Attention Ben' c'est un cagoleur qui te défie !

Tonio, t'es nul
Le droit à l'oubli, çà existe !!!

Je viens d'en prendre une à Aix ...